Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a déclaré qu’un demi-million de Palestiniens de la bande de Ghaza étaient « au bord de la famine », affirmant que le cessez-le-feu était le seul moyen d’accroître l’aide et d’atténuer la détresse humanitaire y prévalant.
« L’aide humanitaire fournie jusqu’ici à Ghaza reste bien en deçà des besoins des populations », a indiqué lundi l’agence onusienne dans un communiqué posté sur les réseaux sociaux, précisant qu’« elle ne représente que 47 % de l’objectif quotidien du programme ».
Le PAM a noté, à ce sujet, que « les opérations de distribution, la fourniture de repas chauds et le fonctionnement des boulangeries qu’il a l’habitude de soutenir ne peuvent reprendre sans une augmentation de l’aide ».
La crise humanitaire continue de s’aggraver dans la bande de Ghaza, en raison du blocus imposé par l’entité sioniste et des pénuries de nourriture et de fournitures médicales.
Depuis le 2 mars dernier, les forces d’occupation ont fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée de la majorité des aides alimentaires et médicales dans la bande de Ghaza.
Pour rappel, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti que la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans a doublé entre mars et juin en raison du blocus imposé par les forces d’occupation.
L’entité sioniste mène « une campagne de famine délibérée » à Ghaza
L’entité sioniste mène une « campagne de famine délibérée », dans la bande de Ghaza, ravagée par près de deux ans d’agression sioniste génocidaire, estime Amnesty International dans un communiqué publié ce lundi.
Cette campagne détruit « systématiquement la santé, le bien-être et le tissu social » à Ghaza, écrit l’organisation de défense des droits humains après avoir mené des entretiens avec 19 Palestiniens de Ghaza vivant dans des camps de déplacés et deux membres du personnel médical traitant des enfants souffrant de malnutrition.
Pour l’ONG, les témoignages qu’elle a recueillis confirment que « la combinaison mortelle de la faim et de la maladie n’est pas une conséquence malheureuse des opérations militaires (sionistes) » à Ghaza.
« C’est le résultat intentionnel de plans et de politiques que (l’entité sioniste) a conçus et mis en œuvre, au cours des 22 derniers mois, pour infliger délibérément aux Palestiniens de Ghaza des conditions de vie calculées pour entraîner leur destruction physique, ce qui fait partie intégrante du génocide (sioniste) en cours contre les Palestiniens à Ghaza », ajoute-t-elle.
Amnesty International avait déjà accusé en avril dernier les autorités de l’occupation sioniste de commettre un « génocide en direct » à Ghaza.
La bande de Ghaza qui dépend totalement de l’aide humanitaire, est menacée d’une « famine généralisée », selon l’ONU, qui appelle à l’« inonder » d’aide.