Dix individus ont été placés en détention provisoire après la découverte de 19 conteneurs de marchandises non déclarées ou ayant fait l’objet de fausses déclarations, qui ont été introduits en Algérie. L’information a été rendue publique ce jeudi par le parquet près le pôle pénal économique et financier national.
Selon le communiqué, « conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet près le pôle pénal économique et financier national informe l’opinion publique que, suite à des informations parvenues aux services du ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national concernant la commercialisation de montres électroniques destinées aux enfants interdites à la vente en Algérie, une enquête préliminaire a été ouverte, laquelle a conduit à la découverte de 19 conteneurs contenant des marchandises non déclarées ou faisant l’objet de fausses déclarations, introduites sur le territoire national avec la complicité de fonctionnaires publics ».
Le parquet a précisé qu’« après l’achèvement de l’enquête préliminaire, les suspects ont été présentés à la justice et une enquête judiciaire a été ouverte à leur encontre pour les délits de faux, usage de faux dans un document administratifs et son obtention par faux, abus intentionnel de fonction d’une manière qui viole les lois et règlements, gaspillage intentionnel de fonds publics, abus d’influence, violation de la législation et des règlements relatifs aux dépenses et aux mouvements de capitaux vers et depuis l’étranger, et blanchiment d’argent et de produits du crime dans le cadre d’un groupe criminel organisé utilisant les facilités offertes par l’activité professionnelle. »
Enfin, le communiqué indique que « après audition de 11 accusés par le juge d’instruction, des mandats de dépôt ont été émis à l’encontre de 10 d’entre eux », en précisant que « l’enquête judiciaire est toujours en cours ». Le 29 avril, la Télévision algérienne a rapporté la saisie de 20 conteneurs renfermant des produits interdits en Algérie, au port d’Oran. L’enquête a mis en évidence l’implication de fonctionnaires publics, selon la même source.