Lors de la rencontre Gouvernement-Walis ce mardi 24 décembre à Alger, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réagi à la campagne lancée récemment par des activistes marocains contre l’Algérie avec le hashtag « manich radi » (je ne suis pas satisfait) sur les réseaux sociaux.
« Nous protégerons ce pays dont le peuple a le sang des Chouhada dans les veines. Il se leurre celui qui croit que l’Algérie est une proie dont on peut s’emparer avec un +hashtag+ », a-t-il déclaré, en réaction à cette campagne hostile. Avec le hashtag « manich radi », des activistes marocains ont tenté de se faire passer pour des Algériens, mais ils ont été démasqués par des influenceurs algériens qui ont contretattaqué avec la campagne « J’aime mon pays ».
Le président Tebboune s’est félicité de la flamme patriotique intense qui anime les jeunes algériens en déclarant : « Dieu merci, nous percevons la flamme patriotique intense qui anime les jeunes. Nous devons donc être à la hauteur de leurs attentes, d’autant plus que notre pays compte un grand nombre de martyrs. Hormis l’Algérie, aucun autre peuple n’a vu 5.600.000 de ses enfants tomber en martyrs, de la résistance populaire qui a duré 70 ans jusqu’à la glorieuse Révolution de libération nationale qui a définitivement mis fin au colonialisme ».
« Nous devons donc être à la hauteur de leurs attentes (les jeunes). Il ne s’agit point de démagogie, nous sommes au service du peuple », a-t-il dit, insistant sur la nécessité pour tous les responsables et élus d’être, en permanence, « à l’écoute des citoyens et de les traiter avec décence ». Il a également souligné l’impératif « respect, par tous les responsables locaux, du code de bonne conduite administrative relatif à l’accueil des citoyens, en particulier des jeunes, pour écouter leurs préoccupations et leurs idées ».
