Le Conseil de sécurité (CS) tiendra lundi une séance ouverte pour discuter de la situation à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza soumise à une agression sioniste, et ce à la demande de l’Algérie et de la Slovénie.
Selon l’ONU, quelque 800.000 Palestiniens ont été forcés de fuir Rafah depuis l’ordre d’évacuation sioniste le 6 mai, un jour avant l’invasion terrestre.
La porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Louise Waterridge, a indiqué que »la zone intérieure de Rafah est désormais devenue une ville fantôme. Il est difficile de croire que plus d’un million de personnes résidaient ici il y a à peine une semaine ».
Les Nations unies avaient mis en garde contre »une catastrophe majeure » si les forces d’occupation sionistes lançaient une attaque directe sur la ville, où se rassemblaient environ 1,5 million de personnes, dont la majorité sont des déplacées.
Jeudi à Manama (Bahreïn), la déclaration finale adoptée à l’issue de la 33e session du Sommet arabe a condamné « vigoureusement » les entraves imposées par l’entité sioniste « aux efforts pour la concrétisation d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et son escalade militaire continue à travers l’extension de son agression vers la ville palestinienne de Rafah, en dépit des mises en garde internationales concernant les conséquences humanitaires catastrophiques » de cette agression.