Les territoires sahraouis occupés sont actuellement plongés dans un climat d’étouffement sécuritaire et policier imposé par le régime du Makhzen, marqué par une intensification de la répression et de graves violations des droits des citoyens sahraouis ainsi que des militants opposés à l’occupation marocaine.
Cette escalade répressive intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU mène ses consultations sur la question du Sahara occidental et que le peuple sahraoui célèbre le cinquantième anniversaire de l’unité nationale.
La machine de répression marocaine multiplie les atteintes contre les civils sans défense. Les services de sécurité renforcent la surveillance des déplacements des militants sahraouis et des défenseurs des droits de l’homme, interdisant toute forme de manifestation pacifique rejetant le projet de résolution diffusé le 22 octobre 2025 par la mission permanente des États-Unis auprès du Conseil de sécurité.
De nombreux militants sahraouis ont exprimé leur rejet de toutes les manœuvres visant à contourner le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Les prisonniers sahraouis détenus dans les prisons marocaines subissent, quant à eux, diverses formes de traitements dégradants destinés à les humilier et à se venger d’eux. Ils sont régulièrement placés à l’isolement, battus, insultés et privés de soins ainsi que de visites familiales.
Depuis la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu et son agression contre des civils sahraouis à Guerguerat, les forces d’occupation ont intensifié leurs atteintes aux droits de l’homme dans les villes occupées.
Ces pratiques répressives s’inscrivent dans la politique d’occupation visant à museler les civils sahraouis et à les empêcher d’exprimer leurs positions ou leurs revendications légitimes.
À l’instar de Laâyoune, les villes occupées de Smara, Boujdour et Dakhla subissent un blocus étouffant destiné à empêcher les militants de manifester leur rejet de l’occupation marocaine à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’invasion militaire, alors que certains alliés du régime marocain au sein du Conseil de sécurité tentent de piétiner la légalité internationale.
Des images et vidéos attestent de la présence massive des forces d’occupation marocaines, qui surveillent de près les domiciles des militants sahraouis.
De nombreux Sahraouis ont exprimé leur vive condamnation de la politique de blocus et de répression menée par les services policiers du régime d’occupation marocain, lesquels s’emploient à faire taire les voix réclamant le droit à l’autodétermination et à l’indépendance.





















