Le bureau d’information de Gaza a annoncé, lundi, que le nombre de journalistes tués depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza est monté à 244.
Dans un communiqué, le bureau a précisé que ce nouveau bilan inclut les journalistes Houssam Al-Masri, Mohamed Salama, Mariam Abou Deqa et Moaz Abou Taha, tombés lors d’un bombardement israélien visant l’hôpital Nasser, dans le gouvernorat de Khan Younès (sud de Gaza), alors qu’ils accomplissaient une mission journalistique.
Le bureau d’information a condamné « avec la plus grande fermeté » les assassinats et les ciblages systématiques de journalistes palestiniens par l’armée israélienne. Il a appelé la Fédération internationale des journalistes, la Fédération des journalistes arabes ainsi que toutes les organisations professionnelles dans le monde à dénoncer « ces crimes systématiques contre les journalistes et les travailleurs des médias à Gaza ».
Il a également demandé à la communauté internationale, aux organisations internationales et aux instances concernées par le travail journalistique et médiatique, de condamner ces crimes, de poursuivre Israël devant les juridictions internationales pour ses violations répétées, et d’exercer une pression « réelle et efficace » afin de mettre fin au génocide en cours, de protéger les journalistes et d’empêcher la poursuite de leur assassinat.
