Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’élève à 42.344 martyrs et 99.013 blessés

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 42.344 martyrs et 99.013 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, « 55 martyrs et 329 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de la bande de Ghaza, suite à quatre massacres commis par l’occupation contre des familles palestiniennes au cours des dernières 24 heures ». Un bilan précédent faisait état de 42.289 martyrs et 98.684 blessés.

Les autorités palestiniennes ont affirmé qu' »il y a encore un certain nombre de victimes sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la Défense civile ne peuvent pas les atteindre ».

Outre les martyrs et les blessés, le génocide sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis un an, a causé des destructions massives de bâtiments résidentiels et d’infrastructures et une famine meurtrière.

Plus de 11.406 étudiants palestiniens tombés en martyrs à Ghaza depuis octobre 2023

Le ministère de l’Education palestinien a affirmé mardi que 11.406 étudiants palestiniens sont tombés en martyrs et 18.556 autres ont été blessés depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023.

Pendant ce temps, « 114 étudiants sont tombés en martyrs en Cisjordanie occupée et 591 autres ont été blessés », a indiqué le ministère dans un communiqué, faisant savoir que « 550 enseignants et administrateurs sont tombés en martyrs et 3.717 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie ».

Le département de l’éducation palestinien a indiqué que « 362 écoles publiques et universités, ainsi que 65 établissements de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ont été bombardés et vandalisés dans la bande de Ghaza, causant 124 dommages graves et 62 destructions totales ».

Aussi, d’après la même source, « 84 écoles et 7 universités en Cisjordanie ont également été prises d’assaut et vandalisées, et 133 écoles publiques ont été utilisées comme abris dans la bande de Ghaza ».

Le ministère de l’Education a signalé que » 718 000 étudiants de la bande de Ghaza sont toujours privés d’écoles depuis le début de l’agression, tandis que la plupart des étudiants souffrent de traumatismes psychologiques et sont confrontés à des conditions de santé difficiles ».

Trop de lignes rouges ont été franchies à Ghaza par l’entité sioniste

Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que « beaucoup de lignes rouges ont été franchies » dans la bande de Ghaza par l’entité sioniste qui y mène une agression génocidaire depuis plus d’un an.

« Trop de lignes rouges ont été franchies à Ghaza », a écrit mardi M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux en déplorant « la poursuite des attaques (sionistes), le sabotage des infrastructures civiles et le refus délibéré d’une aide essentielle » qui continuent d’être utilisés comme « tactique » par l’occupant sioniste pour forcer les gens à fuir.

Et de poursuivre dans ce contexte : « Le droit international humanitaire est clair: les personnes ne peuvent pas être déplacées par la force, les civils doivent être protégés à tout moment et avoir accès aux besoins de base s’ils choisissent de rester ».

Le patron de l’UNRWA a, par ailleurs, fait savoir que depuis le 30 septembre, l’ONU n’a pas été autorisée à fournir la moindre aide y compris alimentaire. Et les deux points de passage vers le nord de Ghaza sont fermés depuis ». « Les services de base notamment ceux de l’UNRWA ont été interrompus ou contraints de cesser », a-t-il ajouté.

Lundi, M. Lazzarini avait déploré la poursuite des « horreurs » perpétrées par l’entité sioniste contre la population de la bande de Ghaza, soulignant que « l’humanité doit prévaloir ».

Des centaines de manifestants bloquent la bourse de New York pour réclamer un embargo sur les armes sionistes

Des centaines de manifestants ont bloqué la bourse de New York mardi pour réclamer un embargo sur les armes contre l’entité sioniste et dénoncer l’agression génocidaire dans la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa).

Les manifestants ont dénoncé le fait que plus l’agression sioniste contre Ghaza s’intensifie, plus les actions boursières des fabricants d’armes, comme Raytheon et Lockheed Martin, augmentent.

Des militants de l’organisation « Jewish Voice for Peace » ont réussi à s’attacher avec des chaînes aux portes et aux murs de la bourse de New York avant que la police ne puisse arrêter des dizaines d’entre eux.

Les activistes (des Juifs qui rejettent le sionisme) ont appelé à l’arrêt des ventes d’armes à l’entité sioniste et brandi des pancartes demandant au gouvernement américain d’apporter une aide à « la gestion fédérale des urgences, et non au génocide », en référence au fait que l’administration du président Joe Biden n’a pas apporté le soutien nécessaire aux victimes de l’ouragan Milton qui a frappé la Floride et la côte Est la semaine dernière, tout en offrant des milliards de dollars supplémentaires à l’entité sioniste.

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