Soumis depuis quelques temps à des pressions de la part de militants qui lui reprochent, entre autres, une prétendue complaisance avec l’islam politique, et de la part des autorités publiques qui l’assaillent sur certaines questions (siège du parti…etc) , le RCD a réagi dans un communiqué en affirmant sa volonté d’aller vers l’élargissement de sa base militante en structurant « le plus tôt possible, les nouvelles adhésions, notamment dans les régions du pays où le Rassemblement n’avait pas encore assis des traditions d’organisation.»
Le cap est ainsi mis sur la consolidation des rangs du parti et son implantation la plus large à travers le territoire national. Pour le RCD, les menaces, les pressions et les intimidations dont il fait l’objet de la part du pouvoir sont « destinées à le diaboliser pour dissuader et faire peur à tous les citoyens qui l’ont choisi ou qui s’apprêtent à le choisir comme cadre de lutte et de combat pour une Algérie démocratique et de progrès. »
Insistant sur l’autonomie de décision du parti et rappelant les principes démocratiques qui le fondent, le RCD précise qu’il « n’est pas une entité qui aspire à intercéder mais le Rassemblement qui montre la voie dans le combat, mobilise, organise et fédère la force rationnelle qui combat pour une Algérie libre et démocratique pour refonder l’Etat national. »
Se réjouissant de la libération récente de plusieurs militants politiques et activistes du hirak le parti des Progressistes fait remarquer que la libération et la réhabilitation des détenus d’opinion ainsi que l’arrêt de la répression, des menaces et des intimidations contre les militants politiques, les journalistes et les organisations « ne sont pas négociables »