Ayant évolué depuis plus d’une dizaine d’années dans une certaine anarchie, en dehors d’un cadre législatif précis ,pouvant lui permettre d’intégrer réglementairement le paysage médiatique national, la presse électronique commence, avec l’arrivée de Tebboune au pouvoir, à attirer l’attention des pouvoirs publics .
Depuis le début de cette année, il est apparu une réelle volonté de régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie. L’invitation qu’est leur est adressée ces derniers jours pour couvrir la rencontre gouvernement-walis qui aura lieu ce dimanche et lundi est un signal fort pour ces journaux qui naguère n’avaient pas le droit de couvrir les activités officielles encore moins de bénéficier de la publicité étatique.
Grands oubliés de la loi organique n°12-05 du 12 janvier 2012 relative à l’information, où ils n’étaient cités que dans six maigres articles consacrés plutôt à leur définition, les journaux électroniques auront désormais les mêmes droits et devoirs que la presse écrite.
« Ces médias seront traités au même pied d’égalité que la presse nationale écrite en matière de couverture des activités nationales et officielles et d’accès à la publicité publique, et ce dans le strict cadre de la loi et de la déontologie de la profession » a indiqué, à ce sujet le communiqué de la présidence.