La 9e édition du programme musical « Alhane wa Chabab » s’est achevée mercredi à Alger avec la victoire de Zina Larab, originaire d’Aïn El Hammam (Tizi-Ouzou). La jeune chanteuse a reçu le « Micro d’Or », devançant Ismahane Menacer et Imad-Eddine Gnaoua, respectivement deuxième et troisième.
Deux autres distinctions ont été remises par le jury : l’une à Anis Saïdi de Souk Ahras, et l’autre, le prix de l’« École Alhane wa Chabab », à Azzeddine Sabri de la wilaya de Oued Souf.
Créée en 1975 par la Télévision algérienne, cette émission phare a tenu sa grande finale à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, dans un cadre particulier, celui de la célébration du 63e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Radio et la Télévision algériennes (28 octobre 1962) et du 71e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale (1er novembre 1954).
Plusieurs personnalités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles les ministres de la Culture et des Arts, de la Communication, et de la Jeunesse, ainsi que des représentants du secteur audiovisuel, tels que le directeur général de l’EPTV, Mohamed Baghali, et le directeur de l’« École Alhane wa Chabab », Fouad Ouamane.
Le moment fort de la soirée a été la remise du trophée à Zina Larab par deux invités d’honneur : le chanteur Lounis Aït Menguellet et le chanteur libanais Marcel Khalifa. La lauréate a confié vivre « ce rêve magnifique », visiblement émue devant un public nombreux et les membres du jury, présidé par Bahdja Rahal, qui a salué « le talent et la maîtrise » des participants.
Pendant plusieurs semaines, l’École « Alhane wa Chabab » a réuni 20 jeunes chanteurs venus de toutes les régions du pays. Sélectionnés parmi près de 3000 candidats, ils ont suivi un parcours de formation et d’interprétation encadré par des professionnels.
Pour la finale, les trois concurrents ont partagé la scène avec des artistes confirmés : Cheb Anouar a chanté avec Imad-Eddine Gnaoua, Lamia Aït Amara avec Ismahane Menacer, et Hamidou avec Zina Larab. Ensemble, ils ont ensuite accompagné Lounis Aït Menguellet sur l’un de ses titres emblématiques, « Telt Yyam ».
Les vingt finalistes ont aussi interprété des chansons issues de différents styles de la musique algérienne, mêlant variétés locales et reprises de classiques orientaux. Une partie théâtrale, mise en scène par Amer Bahloul, a été intégrée au spectacle pour marquer les deux anniversaires nationaux.
Les participants se sont glissés dans la peau de comédiens le temps d’un hommage artistique aux valeurs du pays, entourant Lydia Larini et le poète Yacine Ouabed, auteur du texte « Hanni, Hanni ya Hennana », célébrant la bravoure et l’attachement du peuple algérien à sa patrie.





















