Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a annoncé la relance prochaine de l’usine Hyundai de Tiaret. Cette unité, dont les biens ont été saisis par décision judiciaire, sera confiée à une entreprise publique pour la remettre en activité.
L’annonce a été faite en réponse à une question écrite du député Beldjilali Ahmed sur l’avenir du site. Le ministre, également Premier ministre par intérim depuis le 28 août dernier, a rappelé que la remise en marche des usines à l’arrêt, en particulier celles confisquées par décision de justice et transférées à l’État, figure parmi les priorités de la politique industrielle actuelle.
Pour l’ex-usine Hyundai de Tiaret, les biens mobiliers et immobiliers sont encore examinés par la commission sectorielle compétente avant leur transfert officiel. Sifi Ghrieb n’a pas précisé si l’activité se fera toujours sous la marque Hyundai.
Inaugurée en 2017 par le groupe privé Tahkout, l’usine de Tiaret a cessé ses activités après l’opération anticorruption menée à la suite de la démission du président Abdelaziz Bouteflika en 2019. Le groupe Tahkout a été démantelé, ses biens mis sous tutelle judiciaire puis confisqués. Depuis 2024, l’État a lancé un plan pour récupérer et relancer ces entreprises au profit du secteur public.
Par ailleurs, le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prépare son retour direct sur le marché algérien. Il projette de mettre en place d’ici 2027 une nouvelle usine d’assemblage à Relizane, en partenariat avec le groupe omanais Saud Bahwan, avec un investissement estimé à 400 millions de dollars. La future usine sera installée à Relizane, sur le site où se trouvait autrefois l’unité de montage Volkswagen exploitée par Sovac.
