Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 59.106 martyrs et 142.511 blessés, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 77 martyrs et 376 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 8268 Palestiniens sont tombés en martyrs et 30.470 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également précisé que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 1026 martyrs et 6563 blessés.
Le peuple palestinien subit un génocide sans précédent dans l’histoire
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, a affirmé, lundi, que le peuple palestinien subissait le pire génocide de l’histoire, mené par l’occupation sioniste par tous les moyens criminels dont la famine, appelant la conscience humaine à une action urgente pour mettre un terme à ce génocide.
« La famine est devenue une nouvelle arme utilisée par l’occupant pour traquer les enfants, les femmes et les personnes âgées en Palestine, et plus particulièrement dans la bande de Ghaza, qui subit, depuis plus de 20 mois, une guerre atroce et un génocide sans précédent dans l’histoire, ancienne comme contemporaine », soulignant que certaines régions, telles que Beit Hanoun, Beit Lahia, le camp de Jabalia au nord, ainsi que Rafah au sud, ont été détruites à 100%.
L’ambassadeur a également indiqué que les Palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, étaient confrontés à une véritable famine causant quotidiennement la mort de dizaines de personnes, ajoutant que cette famine avait servi de prétexte, pour ouvrir les présumés « centres d’aide humanitaire », qui se sont transformés en « pièges mortels ».
Depuis l’ouverture de ces centres il y a près de deux mois, 1.000 Palestiniens ont été tués par des balles réelles et des attaques directes, a précisé le diplomate, évoquant la mort en martyr, dimanche, de plus d’une centaine de personnes dans la région de « Zikim », à la frontière de Beit Lahia, alors qu’elles attendaient un simple sac de farine pour nourrir leurs enfants.
S’adressant à la conscience humaine, le diplomate s’est interrogé : « qui pourrait supporter une telle vie pendant des mois, voire quelques jours, alors que les habitants de Ghaza y sont contraints depuis des années ? », ajoutant qu’il s’agissait là d’« une violation flagrante de la morale, des chartes et des us internationaux ».
M. Abu Aita a également souligné que l’occupation sioniste « tente de dissimuler ses crimes commis à Ghaza, où plus de 200.000 personnes ont été tuées ou blessées », dénonçant « le ciblage direct des journalistes, visant à faire taire leur voix pour les empêcher de transmettre la vérité au monde ».
Face à ces crimes, l’ambassadeur a précisé que la direction palestinienne, depuis le début de l’agression sioniste, « mène une action politique et diplomatique à tous les niveaux, au sein des instances onusiennes et des fora internationaux », ajoutant qu’avec l’aggravation de la catastrophe humanitaire, les autorités palestiniennes ont intensifié leurs contacts avec les pays du monde entier, afin de leur rappeler la responsabilité morale et juridique qui leur incombe quant à cette situation.
A cette occasion, le diplomate palestinien a présenté ses remerciements à l’Algérie, présidence, Gouvernement et peuple, pour le soutien indéfectible apporté au peuple palestinien, saluant « les positions historiques, constantes et courageuses de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne ».