Ghaza : le bilan de l’agression génocidaire sioniste s’alourdit à 54.772 martyrs et 125.834 blessés

Date:

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 54.772 martyrs et 125.834 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités sanitaires palestiniennes.

Selon la même source, les corps de 95 martyrs et 304 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 48 heures.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont, en outre, souligné que 4.497 Palestiniens sont tombés en martyrs et 13.793 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.

Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.

Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.

L’UE envisage d’imposer des sanctions partielles à l’entité sioniste

Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a déclaré que la Commission européenne préparait un rapport juridique pour prendre des mesures notamment des sanctions partielles, contre l’entité sioniste, qui devrait être présenté le 23 juin en cours au Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE), qualifiant d’« inacceptable » la situation à Ghaza, soumise à un génocide sioniste depuis octobre 2023.

Des sources médiatiques ont rapporté que ce rapport anticipé pourrait ouvrir la porte à l’imposition de sanctions partielles contre l’entité sioniste sans qu’un vote unanime de tous les membres soit nécessaire.

« La situation à Ghaza est absolument inacceptable », a déclaré Costa vendredi, dans un communiqué de presse, faisant référence au contenu du prochain rapport. « Si vous regardez vos chaînes (de télévision) et lisez vos journaux, je pense que la conclusion à laquelle vous parviendrez sera claire ».

« Nous devons prendre nos décisions à la majorité, à la majorité qualifiée ou à l’unanimité », a précisé Costa à propos du processus de délibération du Conseil des ministres. « Nous devrions attendre l’évaluation, puis discuter du type de décision que nous souhaitons prendre et de la majorité nécessaire pour la prendre ».

Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) a été chargé d’examiner l’accord d’association entre l’UE et l’entité sioniste, qui consacre le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques comme « un élément essentiel » de la coopération entre les deux parties.

Une large coalition de 17 pays membres de l’UE, menée par les Pays-Bas, a plaidé en faveur de cette révision, qui sera présentée lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères le 23 juin.

Par ailleurs, quatre diplomates européens ont déclaré récemment à des médias que « la pression s’accroît sur la Commission européenne pour qu’elle présente des propositions qui verraient les liens dans des domaines comme le commerce dégradés » si l’entité sioniste était reconnu coupable de violation de ces dispositions.

Appel urgent de l’OMS pour protéger deux des derniers hôpitaux de Ghaza

L’organisation mondiale de la santé a lancé un appel aux autorités d’occupation sionistes pour « la protection urgente » de l’hôpital al-Nasser et de l’hôpital Al-Amal dans la bande de Ghaza, dans un message sur le réseau social X.

Al-Nasser et Al-Amal « sont les deux derniers hôpitaux publics encore en activité à Khan Younès (sud du territoire palestinien Ndlr), où vit actuellement la majeure partie de la population. Sans eux, elle perdra l’accès aux services de santé essentiels », met en garde l’OMS.

L’OMS, qui « alerte sur l’effondrement du système de santé de la bande de Ghaza », souligne qu’al-Nasser, le plus important hôpital de référence encore en activité à Ghaza, et l’hôpital Al-Amal, risquent de devenir inopérants ».

Et l’organisation onusienne souligne qu’il n’y a déjà plus aucun hôpital opérationnel dans le nord de Ghaza. Selon l’OMS, les deux centres de soins n’ont pas reçu l’ordre d’évacuer mais ils se trouvent « à l’intérieur ou juste à l’extérieur de la zone d’évacuation annoncée le 2 juin » par les autorités sionistes.

« Si la situation se détériore davantage, les deux hôpitaux risquent fortement de devenir inopérants, en raison des restrictions de mouvement, de l’insécurité et de l’incapacité de l’OMS et de ses partenaires à réapprovisionner ou à transférer les patients », souligne encore le message.

Selon l’OMS, Nasser et Al Amal fonctionnent au-delà de leurs capacités, alors que les blessés continuent d’affluer et qu’il y a « une grave pénurie » de médicaments et de fournitures médicales après 2 mois d’un blocus total, qui n’a été que très partiellement levé par les autorités sionistes qui ne laissent rentrer que très peu d’aide humanitaire au regard des besoins.

« La fermeture des hôpitaux aurait des conséquences désastreuses pour les patients nécessitant des soins chirurgicaux, des soins intensifs, des services de transfusion sanguine, des soins contre le cancer et des dialyses », souligne l’OMS.

Et, selon l’organisation onusienne, la fermeture entraînerait une perte de 490 lits, portant le nombre total de lits pour l’ensemble du territoire « à moins de 1.400 (soit 40% de moins qu’avant le début de l’agression sioniste), pour l’ensemble de la population de 2 millions d’habitants ».

Après bientôt 20 mois d’une guerre dévastatrice, le petit territoire palestinien connaît l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec une population épuisée par les bombardements, les déplacements forcés et le manque de nourriture.

L’Organisation internationale du travail accorde à la Palestine le statut d’Etat observateur

Le Congrès général de l’Organisation internationale du travail (OIT) a voté à une large majorité vendredi, en faveur de l’élévation du statut de la Palestine au sein de l’OIT, passant de « Mouvement de libération nationale » à « Etat observateur non-membre », rapporte l’agence palestinienne de presse, Wafa.

Le vote a eu lieu lors de la 113e session du Congrès qui se tient actuellement au siège de l’OIT à Genève, avec 386 voix pour, 15 contre et 42 abstentions, « marquant ainsi une étape politique et symbolique majeure pour la Palestine sur la scène internationale », a indiqué Wafa.

La ministre palestinienne du Travail, Inas Atari, a dédié cette victoire au peuple palestinien, la décrivant comme « une reconnaissance de la justesse de la cause palestinienne », soulignant que ce statut d’observateur « s’aligne sur celui déjà accordé à la Palestine par l’ONU, l’UNESCO et l’OMS », en vertu de la résolution ES-10/23 de l’Assemblée générale de l’ONU (mai 2024).

Elle a salué à l’occasion, les partenaires arabes et internationaux, notamment le Conseil d’administration de l’Organisation arabe du travail, ainsi que les représentants des travailleurs et employeurs du monde entier pour leur soutien indéfectible.

Le Secrétaire général de la Fédération générale des syndicats de Palestine, Shaher Saad, cité par Wafa, a salué, lui, « un jalon essentiel » permettant à la Palestine de porter la voix des travailleurs palestiniens face aux violations continues liées à l’occupation sioniste.

« Ce statut ouvre également la voie à une future adhésion pleine et entière, et permet à la délégation palestinienne de siéger aux prochaines conférences de l’OIT avec une représentation tripartite : gouvernement, employeurs et syndicats », s’est-il félicité.

Pour sa part, le Secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI), Luc Triangle, a qualifié ce vote de « victoire historique pour la justice ». « Ce vote doit relancer les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre (génocidaire sioniste) contre Ghaza. La guerre n’apporte que destruction, et la paix est plus que jamais nécessaire », a-t-il lancé.

La décision de l’OIT s’inscrit dans un contexte de mobilisation syndicale internationale en faveur de la Palestine, sur fond d’une situation humanitaire catastrophique à Ghaza, en raison des agressions toujours en cours menées par les forces d’occupation sionistes depuis octobre 2023.

Share post:

Info en continu

Articles associés
Related

Industrie : le projet de la cimenterie de Djelfa bientôt relancé

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a effectué ce...

Fret aérien : Air Algérie cargo prévoit une hausse notable de son activité pour 2025

Air Algérie Cargo prévoit une hausse "notable" de son...