Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 53.939 martyrs et 122.797 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 38 martyrs et 204 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 3.785 Palestiniens sont tombés en martyrs et 10.756 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Des centaines de Suédois dans la rue pour réclamer la fin de l’agression sioniste contre Ghaza
Des centaines de Suédois ont manifesté samedi dans la capitale Stockholm, exigeant de leur gouvernement d’œuvrer davantage en vue de hâter la fin à l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis plus de 19 mois, ont rapporté dimanche des médias locaux.
Les mêmes sources ont précisé que « la marche s’est élancée de la place Odenplan – située dans le quartier de Vasastaden, à Stockholm – vers le siège du ministère suédois des Affaires étrangères ».
Sur place, les manifestants ont appelé leur gouvernement à agir en urgence pour mettre fin aux crimes génocidaires sionistes à Ghaza, lui demandant de rompre son silence sur la question. Ils ont scandé également des slogans en faveur de la cause palestinienne : « Des enfants sont tués à Ghaza », « Des écoles et des hôpitaux sont également bombardés ».
Allemagne : manifestation massive à Brême contre la poursuite de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza
La ville de Brême en Allemagne a été le théâtre samedi, d’une manifestation massive en soutien au peuple palestinien et pour dénoncer la poursuite de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Les participants parmi lesquels figurent des membres des communautés arabes et des militants allemands et européens solidaires avec la Palestine, ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien et condamnant les crimes odieux commis par l’armée d’occupation sioniste contre les civils, y compris les femmes et les enfants, dans la bande de Ghaza, souligne Wafa.
Le représentant de la communauté palestinienne de Brême et de sa banlieue et vice-président de l’Association germano-palestinienne, Samer Bilal Aslan a notamment dénoncé les crimes odieux perpétrés par les forces d’occupation sionistes à Ghaza, en proie à une crise humanitaire sans précédent. « Nous sommes choqués par les nouvelles en provenance de Ghaza et par les scènes de faim et de déplacement de personnes de leurs maisons dans la région de Khan Younes et ses villages », a-t-il indiqué.
De nombreuses manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et contre l’agression sioniste à Ghaza
De nombreuses manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et contre l’agression sioniste dans la bande de Ghaza, ont été organisées, samedi, à travers plusieurs pays dans le monde, appelant à un cessez-le- feu immédiat dans l’enclave palestinienne et la sanction de l’occupant sioniste pour ses crimes génocidaires, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Venus par milliers, les manifestants solidaires de la cause palestinienne et en colère contre la folie meurtrière de l’occupant sioniste ont défilé notamment dans les villes d’Amsterdam, Berlin, Copenhague, Wolfsburg, Odense, selon la même source.
Drapés de drapeaux palestiniens et munis le long de leur marche de banderoles revendicatives et de posters de martyrs palestiniens, les manifestants ont exigé un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza et la traduction des agresseurs sionistes devant les juridictions internationales.
Ils ont appelé également leurs gouvernements respectifs et la communauté internationale à contraindre l’entité sioniste à autoriser l’entrée sans entraves de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Toujours à l’adresse de leurs gouvernements, les sympathisants avec la cause palestinienne ont aussi réclamé la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste et la résiliation des contrats d’armement.
Fournir une aide significative pour empêcher une aggravation de la catastrophe à Ghaza
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a indiqué dimanche que le seul moyen d’empêcher que la catastrophe actuelle à Ghaza ne s’aggrave était d’assurer un flux d’aide significatif et ininterrompu.
« Un flux d’aide significatif et ininterrompu vers Ghaza est le seul moyen d’empêcher que la catastrophe actuelle à Ghaza ne s’aggrave davantage », a écrit l’UNRWA dans une publication sur les réseaux sociaux.
Le cri d’alarme lancé par l’agence onusienne intervient au moment où la bande de Ghaza continue de souffrir d’une crise humanitaire catastrophique depuis que l’entité sioniste a fermé les points de passage le 2 mars.
L’UNRWA a souligné que, « les habitants de Ghaza ne peuvent plus attendre » l’arrivée de l’aide, relevant que l’enclave palestinienne a besoin au minimum de « 500 à 600 camions par jour gérés par l’ONU ».
Le plan d’approvisionnement sioniste proposé pour Ghaza n’aboutira pas
Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini a affirmé que le plan d’approvisionnement sioniste proposé à Ghaza n’aboutira pas.
« Il n’est pas possible pour une organisation humanitaire qui respecte véritablement les principes humanitaires fondamentaux de s’engager dans un tel projet », a déclaré Lazzarini dans un message publié par l’UNRWA sur sa page Facebook samedi.
Il a ajouté : « Je ne pense pas qu’un tel modèle réussira, et il semble également avoir été conçu pour soutenir un objectif militaire, plutôt qu’une véritable préoccupation humanitaire ».
Selon le Programme alimentaire mondial, près de deux millions de personnes risquent de souffrir de faim grave et de famine si aucune mesure immédiate n’est prise.
L’aide entrant dans la bande de Ghaza satisfait à peine 1% des besoins de la population
Le mouvement de résistance palestinien, Hamas a indiqué samedi que l’aide humanitaire qui est entrée dans la bande de Ghaza satisfait à peine 1 % des besoins de base de la population de Ghaza.
« Pendant les 84 jours du blocus et de la fermeture totale, au moins 46.200 camions chargés d’aide et de carburant étaient censés entrer dans la bande de Ghaza pour satisfaire aux besoins de base de la population », a fait savoir Hamas dans un communiqué.
« Cependant, ces derniers jours, l’occupant (l’entité sioniste) a fait la promotion d’un discours trompeur en prétendant qu’il autorise l’entrée de ‘l’aide’, alors que la réalité montre que seulement 100 camions environ sont entrés, soit moins de 1 % des besoins de base de la population », a ajouté Hamas.
Le Hamas a fait remarquer que l’aide comprenait des quantités limitées de médicaments et de farine qui ont atteint un nombre limité de boulangeries, à un moment où « l’occupation continue de perturber le fonctionnement de plus de 90 % des boulangeries de la bande de Ghaza ».
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait déclaré vendredi que « toute l’aide autorisée jusqu’à présent équivaut à une petite cuillère d’aide alors qu’un flot d’aide est nécessaire ».
Génocide sioniste : les équipes médicales de Ghaza travaillent sous pression
Le porte-parole du Fonds de l’ONU pour l’enfance (UNICEF), Kazem Abou Khalaf, a indiqué samedi que le personnel médical de Ghaza travaillait sous une « pression extrême », dans un contexte de pénurie de médicaments, de coupures d’électricité et de carburant nécessaire au fonctionnement des appareils et équipements médicaux dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne ravagée par un génocide sioniste.
Selon le site officiel de l’organisation, le porte-parole a fait savoir que l’ONU ne demandait pas l’impossible dans la bande de Ghaza, « mais seulement l’application du droit international, qui garantit aux civils le droit au traitement, à la vie et à la mobilité ». « Si Ghaza est laissée dans cette situation, nous serons confrontés à une catastrophe humanitaire dont les effets ne seront pas effacés pendant des décennies », a-t-il prévenu.
Il a également souligné qu’il y avait des cas humanitaires critiques d’enfants, de femmes et de personnes âgées qui mouraient quotidiennement en raison de l’incapacité de recevoir des soins médicaux appropriés, expliquant que la situation ne pouvait pas être réparée uniquement par l’aide, mais nécessitait un plan global pour reconstruire l’économie et faire fonctionner et ouvrir des passages permettant l’entrée de marchandises, de carburant et de fournitures médicales.
Le système de santé à Ghaza a été presque complètement détruit par les bombardements et le blocus sionistes, a rappelé Abou Khalaf, notant que le nombre d’hôpitaux qui fonctionnaient avant l’agression sioniste, était de 36 hôpitaux, mais que ce nombre est tombé à seulement 18, la plupart d’entre eux fonctionnant à une capacité partielle ne dépassant pas 50% de leur capacité.
Par ailleurs, il a fait savoir que plus de 10500 blessés palestiniens ont besoin de sortir de la bande de Ghaza pour recevoir un traitement urgent à l’étranger, « mais le taux d’évacuation des cas ne dépasse pas seulement deux cas par jour ».