Des représentants de la société Austroid Corporation, qui détient la marque américaine ENC spécialisée dans la fabrication de bus et de camions, ont exprimé lundi leur engagement à mettre en place un projet en Algérie. Ce projet s’inscrit dans la politique industrielle de l’État, selon un communiqué du ministère de l’Industrie.
Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a rencontré au siège du ministère le vice-président d’Austroid Corporation, accompagné de son partenaire algérien. Au cours de cette rencontre, les représentants de la marque ont exprimé leur « grande satisfaction » concernant le climat favorable à l’investissement en Algérie, notamment grâce à la nouvelle approche du ministère dans le secteur automobile.
Ils ont indiqué que « ce climat favorable les a incités à solliciter une rencontre avec le ministre, pour exprimer leur volonté d’investir en Algérie conformément à la feuille de route du ministère ». Ils ont aussi affirmé « leur plein engagement à réaliser un projet de qualité en phase avec la politique de l’Etat algérien en la matière ».
Le ministre a pris connaissance d’une présentation de la délégation. Il a souligné « la nécessité d’exploiter le réseau national des fabricants de pièces de rechange pour augmenter le taux d’intégration locale » et a rappelé « l’importance d’accompagner les fabricants locaux en matière de formation, ainsi que dans les procédures de conformité ».
Il a également appelé les responsables du projet à « accélérer le parachèvement des procédures nécessaires avec les organismes compétents », en précisant que « les portes du ministère restent ouvertes à tous les industriels », selon le même communiqué.
Par ailleurs, Austroid Corporation s’intéresse aussi à l’exploitation du lithium en Algérie. Les responsables de la société ont été reçus dimanche 23 mars par le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache. La société chinoise, dont le siège est aux États-Unis et spécialisée dans la transformation du lithium, a fait part de « sa volonté de concrétiser un projet industriel intégré en Algérie », selon l’AAPI.
