Le gaz naturel représente un levier essentiel pour soutenir l’économie numérique, a indiqué le Secrétaire général du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel, soulignant que la recherche et les opérations d’Intelligence artificielle (IA) consomment plus d’énergie que les méthodes conventionnelles.
S’exprimant lors d’une table ronde sur le gaz naturel, organisée dans le cadre du Salon du pétrole d’Egypte (EGYPES2025) qui se tient au Caire, M. Hamel a expliqué que la demande mondiale d’électricité pour les centres de données devrait passer de 400 TWh à plus de 1.000 TWh d’ici 2030, rapporte le GECF sur son site-web.
Pour M. Hamel, le gaz naturel apparaît dans ce contexte comme « une solution cruciale, car il fournit une électricité à la demande, évolutive et rentable, garantissant que les centres de données ne connaissent jamais de pénuries d’approvisionnement ou d’instabilité ».
Il a également évoqué l’impact de l’IA sur l’économie mondiale ainsi que sur l’efficacité des opérations pétrolières et gazières.
Hamel a souligné dans ce sillage que le gaz et les énergies renouvelables (ENR) sont des ressources « complémentaires », estimant que « le gaz naturel n’est pas seulement un pont vers l’avenir, mais une partie intégrante de l’avenir ».
Selon lui, la demande en gaz naturel a atteint un niveau record en 2024, représentant 40 % de la croissance de la consommation mondiale d’énergie primaire, soit plus que toute autre source d’énergie.
Le GECF prévoit une hausse de la demande en gaz naturel de 32 % d’ici le milieu du siècle, soutenue par la croissance démographique, le développement économique et l’amélioration du niveau de vie.
