Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé lundi à 45.028 martyrs et 106.962 blessés en majorité des femmes et des enfants, selon les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, sept nouveaux massacres ont été commis à Ghaza, faisant 52 martyrs et 203 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces
dernières 24 heures.
Un précédent bilan faisait état de 44.976 martyrs et 106.759 blessés. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
La Défense civile palestinienne a rapporté qu’une nouvelle agression sioniste a été commise contre ses équipes à Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, pendant qu’elles accomplissaient leur devoir humanitaire et national.
La Défense civile a indiqué dimanche qu’« un récent bombardement (sioniste) a tué quatre membres de ses équipes et en a blessé cinq autres, dont trois dans un état grave. Cela s’est produit alors qu’ils accomplissaient leur mission humanitaire et nationale dans la région de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza ».
C’est la deuxième fois que les forces d’occupation ciblent le centre de Défense civile de Nuseirat, après une première attaque en juin 2024, qui avait fait trois martyrs parmi les pompiers. Le nombre de martyrs de la Défense civile palestinienne a atteint 94 après cette dernière attaque qui a tué quatre membres de l’équipe à Nuseirat, selon le service qui a dénoncé l’absence de protection internationale pour les travailleurs humanitaires.
Près d’un million de Palestiniens affrontent l’hiver sans abri à Ghaza
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a annoncé lundi que seuls 23 % des besoins en matière d’abris à Ghaza ont été satisfaits, laissant près d’un million de Palestiniens vulnérables aux rigueurs de l’hiver.
« Fin novembre, seulement 285.000 personnes déplacées avaient reçu du matériel d’abri essentiel », a indiqué le NRC dans un communiqué publié sur son site, ajoutant que « depuis début octobre, l’opération génocidaire et le siège de l’entité sioniste sur le nord de Ghaza ont déplacé 100.000 Palestiniens supplémentaires, et au total 945 000 personnes ont désormais besoin d’une aide en matière d’abris ».
« Nous n’avons reçu qu’une fraction de l’aide nécessaire pour faire face à la crise des abris », a déclaré Jeroen Quanjer, président du groupe de travail sur les abris en Palestine. « Des centaines de milliers de familles déplacées subissent le froid et la pluie de l’hiver sans protection adéquate. Le refus répété des autorités (sionistes) de leur fournir des matériaux de construction essentiels nous empêche d’intensifier notre réponse pour construire des abris d’urgence capables de résister aux conditions hivernales de Ghaza », a-t-il ajouté.
Une tempête hivernale survenue fin novembre, a rappelé l’ONG, a inondé des sites de déplacés, détruisant des tentes et des abris de fortune et forçant de nombreuses familles à se reloger. « Au moins 101 sites de déplacés au sud de Wadi Ghaza, qui abritent 450.720 Palestiniens, sont exposés aux inondations », selon le NRC.
Ce dernier appelle à « une action immédiate pour répondre à la crise des abris à Ghaza », avertissant que de nouveaux retards dans la livraison de fournitures essentielles « exposeront des centaines de milliers de Palestiniens à des conditions mettant leur vie en danger cet hiver ».