C’est l’une des entreprises de télédiffusion les plus importantes du pays. Il s’agit de la station de la télévision publique de Constantine qui depuis plusieurs années connait un recul remarquable.
Sur le plan de la production, notamment, la station de la télévision publique de Constantine ne semble aucunement intéressée par les attentes du public. Mis à part quelques réalisations de faible audition, rien n’est, semble t-il, à espérer.
On est loin du temps d’ «Aassab Wa Awtar» et les sketches largement suivis durant une certaine période. Plusieurs sources ont également parlé de l’usage qui serait fait du matériel de la station à des fins personnelles ou souvent prêté à des boites de production privées pour des réalisations que la télévision achète par la suite.
Cela reste un grand point d’interrogation. Mais le pire reste la station en elle-même. Aux dernières nouvelles, elle est devenue une véritable menace pour les employés.
Pour celle-ci, elle devait être rénovée dans le cadre de « Constantine Capitale de la culture arabe », néanmoins rien n’a été fait malgré les annonces officielles et confirmations des responsables et malgré qu’on eut procédé à l’installation des employés dans une construction de fortune bâtie sur un terrain de transition de l’énergie qui alimente les quartiers limitrophes.
Sans parler des conditions dégradantes dans lesquelles travaillent les employés, le risque pourrait être fatal puisque des spécialistes craignent une explosion à n’importe quel moment.
La Sonelgaz de son côté à donné l’alerte en mettant en garde la direction, notamment le Directeur à la tête de la station depuis presque 18 ans, avertissant sur le danger.
La dernière visite de la station par les autorités locales dont le Wali Abdel Samia Saidoun, remonte au 22 octobre 2017 lors de la journée nationale de la presse. Le constat a été encore une fois de plus été fait de visu.
Comment une entreprise étatique aussi importante se retrouve dans une telle situation ? La question reste posée aussi bien pour la station de la télévision publique de Constantine, que pour la maison de la presse qui est un danger également pour les journalistes qui y travaillent.
Un préfabriqué qui date des années 90 réalisé à base d’amiante, une matière néfaste pour la santé et les plafonds qui risquent de finir par avoir raison de la vie des journalistes et de tous les employés.
