L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a fait état de plus de 7.600 projets orientés vers la substitution aux importations par la production locale. Ces projets, selon un bilan rendu public mercredi, devraient permettre la création de plus de 270.000 emplois.
Les chiffres ont été présentés à l’occasion d’une journée d’étude organisée par l’AAPI, consacrée à la substitution aux importations. Sur un ensemble de 19.054 projets enregistrés au niveau des guichets uniques décentralisés ainsi que du guichet dédié aux grands projets et aux investissements étrangers, 7.656 concernent directement la production destinée à réduire les importations. Le montant global de ces investissements est estimé à 27,4 milliards de dollars.
Le bilan fait également ressortir l’enregistrement de sept projets dans la fabrication de pneumatiques, représentant un investissement de 1,28 milliard de dollars. Ces unités devraient générer 7.259 postes d’emploi et assurer une capacité annuelle de production de 20 millions de pneus, dont environ cinq millions destinés aux véhicules lourds.
Dans le secteur des pièces détachées, 158 projets ont été recensés, pour une enveloppe d’investissement évaluée à 373 millions de dollars. Leur mise en œuvre devrait permettre la création de près de 8.000 emplois.
Pour améliorer l’impact de la production locale sur la réduction des importations, l’AAPI a souligné l’importance d’une mobilisation coordonnée des différents acteurs économiques. L’Agence a notamment insisté sur la nécessité d’identifier des opportunités d’investissement économiquement viables et de renforcer la concertation entre les institutions publiques, les ministères concernés et les entreprises productives.
L’AAPI a également appelé à adopter une approche fondée sur une analyse approfondie des capacités nationales de production, en prenant en compte les coûts, l’accès aux matières premières, les moyens technologiques disponibles et les compétences locales. Cette démarche vise à orienter les investissements vers les secteurs capables de répondre à la demande nationale et de limiter le recours aux importations.
Par ailleurs, l’Agence recommande d’identifier les filières présentant des perspectives à l’exportation, en particulier celles dont les produits peuvent se positionner sur les marchés internationaux en termes de qualité, de prix et d’innovation.





















