Des militants et responsables du Front des forces socialistes (FFS) se sont rassemblés ce mardi au village Ait-Ahmed, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, pour se souvenir du moudjahid Hocine Ait Ahmed, disparu le 23 décembre 2015.
Le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a rendu hommage à « un pilier de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, de la démocratie et des droits humains ». Selon lui, cet homme est tel que « le patriotisme a fait que son nom soit indissociable de l’Histoire de l’Algérie et qui, malgré sa disparition depuis une décennie, demeure présent par ses idées ».
En évoquant le parcours d’Hocine Ait Ahmed depuis son engagement dans le mouvement national, M. Aouchiche a annoncé qu’une rencontre sera organisée par le FFS en janvier 2026 pour lui rendre hommage et retracer ce parcours de plus de 70 ans au service de l’Algérie.
Hocine Ait Ahmed est né en 1926 à Ain El Hammam (Tizi-Ouzou). Il a rejoint le parti du peuple algérien (PPA) en 1943. En 1947, il a fondé, avec d’autres militants, l’Organisation spéciale (OS), dont le premier responsable était Mohamed Belouizdad.
En 1955, il a dirigé la délégation algérienne à la conférence de Bandung et, en 1956, il a dirigé le bureau de la délégation du Front de libération nationale (FLN) à New York. En octobre 1956, il a été arrêté par les autorités françaises, avec Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider, Ahmed Ben Bella et Mostefa Lacheraf, dans l’avion qui les conduisait à Tunis pour une conférence maghrébine de la paix.
Après l’indépendance, Hocine Ait Ahmed a créé en septembre 1963 le FFS, qui a d’abord agi dans la clandestinité avant d’être agréé en 1989.
