Une partie de la mosquée Sidi Mohamed Cherif s’est écroulée lundi à la Casbah d’Alger. Cet édifice religieux ancien, situé au cœur de la vieille ville, date du XVIe siècle. L’incident n’a fait aucun blessé.
Cet effondrement vient s’ajouter aux difficultés que connaissent plusieurs monuments historiques et religieux de la Casbah, malgré les opérations de réhabilitation engagées ces dernières années.
Dans un communiqué, la wilaya d’Alger a indiqué que le quartier historique est concerné par un « vaste programme de restauration et de réhabilitation de plusieurs de ses monuments religieux et historiques ». Elle a précisé que la mosquée Sidi Mohamed Cherif faisait l’objet de travaux de « restauration complexes et minutieux, compte tenu de son état de dégradation avancé ». Avant l’incident, l’avancement des travaux était estimé à « environ 35 % ».
Selon la même source, « l’effondrement a affecté le minaret de la mosquée. Les premières constatations indiquent que l’incident est dû à la fragilité de l’infrastructure du minaret, liée à son âge et à l’érosion naturelle subie au fil des ans ».
Les services concernés se sont rendus sur place après l’effondrement. La wilaya a indiqué que « le site de cette mosquée vieille de dix siècles a été sécurisé » et que « toutes les mesures préventives nécessaires » ont été mises en œuvre.
Aucun blessé n’a été signalé. Les autorités ont également annoncé l’ouverture d’une enquête technique « approfondie » afin d’identifier les « causes exactes de l’effondrement et de prendre les mesures appropriées en fonction de ses conclusions ».
La wilaya d’Alger a enfin réaffirmé son « engagement à reconstruire le minaret conformément à son plan architectural d’origine, afin de préserver l’identité historique et religieuse de la mosquée ». Située en haute Casbah, la mosquée Sidi Mohamed Cherif a été édifiée entre 1541 et 1543 autour du sanctuaire de Sidi M’hamed Cherif.





















