Le parti Jil Jadid a fait savoir, samedi, qu’il prendra part aux prochaines échéances électorales. Il estime que l’engagement politique reste un « outil essentiel pour bâtir l’Etat de droit ».
Cette position a été exprimée dans un communiqué publié à l’issue des travaux de la session ordinaire de son Conseil national, organisée après le congrès extraordinaire tenu le 6 décembre. À cette occasion, le Conseil national a confirmé « la participation du parti aux prochaines échéances électorales, étant convaincu que l’action politique pacifique et organisée demeure un outil essentiel pour bâtir l’Etat de droit ».
Dans le même communiqué, Jil Jadid a plaidé pour une révision de la loi électorale. Le parti a également appelé à revoir les prérogatives ainsi que la composition de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).
Par ailleurs, la formation politique a « condamné toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’unité nationale et à déstabiliser le pays ». Elle a rappelé que l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État constituent des « constantes non négociables ».
Dans ce contexte, Jil Jadid a invité le peuple algérien et l’ensemble des forces nationales à « faire preuve de vigilance et de responsabilité pour contrecarrer tout ce qui est susceptible de porter atteinte à la cohésion nationale ou de semer la discorde et la division ».
D’autres partis de l’opposition ont annoncé leur participation aux prochaines élections : Le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Parti des travailleurs (PT).
