La Chambre africaine de l’énergie (AEC) a souligné les avancées réalisées par l’Algérie dans le secteur des hydrocarbures, en particulier son cadre règlementaire qui régit l’investissement dans ce domaine. Selon l’organisation, ces progrès constituent un exemple pour les pays africains disposant de ressources pétrolières et gazières.
L’Algérie, qui est « déjà l’un des producteurs africains les plus actifs de pétrole et de gaz a connu un élan encore plus important en 2025 », indique l’AEC sur son site web. L’organisation note que la confiance des investisseurs dans le secteur énergétique algérien est en hausse, grâce à un climat d’investissement plus favorable rendu possible par l’actuelle loi sur les hydrocarbures.
L’article rappelle les accords signés ces derniers mois entre Sonatrach et plusieurs compagnies internationales, notamment dans le cadre de l’appel à concurrence 2024 (Algeria Bid Round 2024), lancé par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).
Il mentionne également les accords de développement et de partenariat signés avec Midad Energy (Arabie saoudite) et Sinopec (Chine), ainsi que ceux en « pourparlers avancés » avec ExxonMobil et Chevron. Selon l’AEC, « les progrès de l’Algérie offrent une leçon opportune aux nations africaines disposant de ressources pétrolières ».
L’organisation a aussi mis en avant les potentialités énergétiques de l’Afrique, qui possède « environ 125 milliards de barils de réserves de pétrole prouvées et environ 625 trillions de pieds cubes de gaz naturel en 2025 », représentant, selon elle, « des emplois, des infrastructures et une prospérité qui attendent d’être libérés ».
Le rapport « State of African Energy : 2026 Outlook Report » cité par l’AEC indique que la production globale d’hydrocarbures en Afrique devrait rester stable à environ 11,4 millions de barils équivalents pétrole par jour. L’organisation précise que « maintenir et encore moins étendre cette production nécessite un investissement continu. De nouvelles découvertes doivent être développées ».
Concernant les énergies renouvelables, l’AEC note que le continent a « le potentiel de remodeler le paysage énergétique et d’améliorer la sécurité énergétique pour des millions de personnes ». Entre 2020 et 2025, l’Afrique a investi 34 milliards de dollars dans les technologies d’énergie propre, dont 52% pour l’énergie solaire et 25% pour l’éolien terrestre.
Basée à Johannesburg (Afrique du Sud), l’AEC est une organisation panafricaine qui promeut les intérêts du secteur énergétique. Elle travaille pour attirer les investissements, développer les ressources énergétiques et améliorer l’accès à l’énergie en Afrique.





















