L’Algérie a maintenu en octobre sa position de premier fournisseur de gaz naturel de l’Espagne, selon les données publiées par Enagás. Le pays a devancé les États-Unis et la Russie, confirmant l’importance de ses livraisons pour le marché espagnol.
Les chiffres du Bulletin statistique du gestionnaire du système gazier espagnol, reprises par plusieurs médias espagnols mardi 11 novembre, indiquent que 39,5 % des importations de gaz de l’Espagne provenaient d’Algérie durant le mois d’octobre. En volume, cela représente 13.827 GWh, livrés par le gazoduc Medgaz et par voie maritime. Parmi ces livraisons, 3.770 GWh ont été fournis sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).
Les États-Unis ont suivi avec 13.702 GWh, soit 39,2 % du total, tandis que le Nigeria et la Guinée équatoriale ont respectivement fourni 5,9 % et 3,2 %. Ensemble, l’Algérie et les États-Unis assurent près de 79 % des importations de gaz de l’Espagne.
Depuis le début de l’année, l’Algérie conserve aussi la première place avec une part de 34,1 % des importations espagnoles, contre 31,6 % pour les États-Unis et 10,5 % pour la Russie.
Le rapport d’Enagás souligne que les livraisons russes ont atteint en octobre leur plus bas niveau depuis 2022, avec 1.078 GWh, soit 3,1 % du total. Bien que le gaz naturel ne soit pas concerné par les sanctions européennes, la majorité des volumes russes importés proviennent encore de contrats à long terme conclus avec Yamal LNG, filiale du groupe Novatek.
La demande espagnole de gaz naturel a, pour sa part, augmenté de 21,9 % en octobre, atteignant 29,2 TWh. Sur les dix premiers mois de l’année, elle a progressé de 7,2 % pour atteindre 265,1 TWh.




















