L’Algérie s’est une nouvelle fois distinguée dans le domaine de la recherche scientifique. Pour la cinquième année consécutive, elle occupe la première place du classement du facteur d’impact et de citations de référence des revues scientifiques arabes « ARCIF » pour l’année 2025, selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique publié lundi.
Ce classement, issu du dixième rapport annuel d’ARCIF, évalue la qualité et l’influence des revues scientifiques dans le monde arabe. Le ministère précise que « 426 revues scientifiques algériennes sur 1272 revues scientifiques arabes ont satisfait aux critères du facteur d’impact ARCIF », après une étude portant sur plus de 5000 titres de revues ou de recherches, publiées par plus de 1500 universités et institutions scientifiques dans la région.
Le rapport souligne également que l’Algérie « occupe la première place dans le monde arabe en termes de nombre d’auteurs cités pour leurs publications scientifiques, avec un total de 26.834 auteurs ». Ce chiffre représente une hausse d’environ 5400 auteurs par rapport à l’année précédente. Plusieurs revues algériennes figurent aussi parmi « les 10 meilleures revues dans les domaines des lettres, sciences humaines et sociales (LSHS), du droit, des études islamiques et des sciences politiques ».
Dans le détail, plusieurs chercheurs algériens se distinguent parmi « les 10 auteurs arabes les plus influents dans les domaines des sciences économiques, financières et du management ». Par ailleurs, le rapport mentionne que 5500 auteurs algériens ont été recensés dans le domaine de l’information et de la communication.
Les universités du pays ne sont pas en reste. L’Université Kasdi Merbah de Ouargla figure à la « quatrième (4e) place au niveau arabe pour le nombre de citations obtenues par les articles publiés dans ses revues scientifiques » et à la « huitième (8e) place pour le nombre total de citations obtenues par ses chercheurs ». De son côté, l’Université Mohamed Khider de Biskra se classe « dixième (10e) dans le monde arabe en nombre de citations de ses auteurs ».
Le ministère rappelle enfin que le facteur d’impact ARCIF est établi par un « conseil de supervision et de coordination composé de représentants d’instances arabes et internationales ». Les revues doivent répondre à « 32 critères conformes aux standards internationaux », portant sur les conditions de publication, le contenu éditorial, la diversité arabe et internationale, ainsi que sur l’analyse des citations.