L’Office national du droit d’auteur et des droits voisins (ONDA) a annoncé, dimanche, la disparition du grand comédien, Fouzi Saichi, dit Rmimez, qui a su captiver le public grâce à ses rôles marquants au théâtre, à la télévision et au cinéma.
À cette douloureuse occasion, Samir Thaâlbi, directeur général de l’ONDA, a adressé « ses plus sincères condoléances et sa profonde compassion à la famille du défunt, ainsi qu’à l’ensemble de la famille artistique ».
Fin juillet, Faouzi Saichi avait été admis à l’hôpital Tenon, à Paris France. Sa maladie a fini par l’emporter, mettant fin à une carrière marquée par de nombreux rôles qui ont marqué les passionnés de cinéma et de théâtre en Algérie.
Né le 9 avril 1951 à Aïn Sefra, dans la wilaya de Naâma, il débute au cinéma en 1974 avec son premier rôle dans Leïla et les autres, réalisé par Sid Ali Mazif. Huit ans plus tard, en 1982, il décroche le prix de la meilleure interprétation masculine au Festival de Carthage pour son rôle dans Un toit, une famille de Rabah Laradji.
Au fil des années, il a participé à une vingtaine de films, parmi lesquels Les Folles Années du Twist (1986), De Hollywood à Tamanrasset (1991), Beur Blanc Rouge (2006), La Route d’Istanbul (2016) et son dernier long-métrage Mista. Il avait aussi marqué les esprits dans le film culte en kabyle Machahu.
Message de condoléances du président Tebboune
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a adressé, ce lundi, un message de condoléances à la famille de l’artiste émérite Faouzi Saichi. « C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que j’ai appris le décès de l’artiste, que Dieu ait son âme, Faouzi Saichi, après une longue lutte contre la maladie », a déclaré le chef de l’Etat dans son message.
Et d’ajouter : « En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos sincères condoléances à la famille de l’artiste éprouvée par cette perte immense, et nous exprimons également notre compassion à la grande famille du cinéma algérien en particulier, et du monde artistique en général. »
« Il laisse derrière lui l’empreinte d’un artiste de grand talent, connu pour la qualité de ses œuvres engagées – films et séries – qui ont, durant des décennies, apporté joie et émotion au public », a-t-il souligné, avant de conclure : « Devant cette perte, nous ne pouvons que prier Dieu Tout-Puissant d’accorder à son âme Sa miséricorde infinie, de lui pardonner ses péchés, et de l’accueillir en Son vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »
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