Au lendemain des attaques de drones attribuées à l’armée israélienne contre la Global Sumud Flotilla au large de la Grèce, l’Italie et l’Espagne ont annoncé, mardi 24 septembre, le déploiement de bâtiments militaires en Méditerranée orientale pour assurer une assistance et protéger leurs ressortissants présents à bord de la flottille.
Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a confirmé l’envoi de la frégate Fasan pour des opérations de protection et de secours dans la zone. L’Espagne a, de son côté, annoncé l’appareillage imminent depuis Carthagène d’un bâtiment de type Buque de Acción Marítima, équipé pour des missions d’assistance et de sauvetage.
Le gouvernement espagnol insiste, selon El Confidencial, sur le respect du droit international et du droit à la navigation sûre en Méditerranée. Madrid présente cette initiative comme une mesure de protection consulaire et diplomatique de ses citoyens.
Les organisateurs de la Global Sumud Flotilla, composée d’une cinquantaine de navires et de participants venus de 45 pays, affirment avoir été visés par 15 à 16 drones dans la nuit de lundi à mardi. Ils évoquent des explosions, des brouillages de communication et des objets largués depuis les airs. Plusieurs navires auraient été touchés, bien qu’aucun dégât n’ait été constaté par un patrouilleur de Frontex ayant inspecté un voilier.
La flottille, qui tente d’acheminer de l’aide humanitaire à Gaza et de briser le blocus imposé par l’entité sioniste, avait déjà signalé deux attaques de drones début septembre alors que ses bateaux se trouvaient au large de la Tunisie.
Les incidents récents accentuent les tensions en Méditerranée orientale et soulèvent de nouvelles interrogations sur la sécurité des missions civiles en haute mer.