Le programme de la famille productive : le décret publié au Journal officiel

Un nouveau décret vient d’être publié au Journal officiel. Il précise comment les familles pourront bénéficier du programme appelé « famille productive ».

D’après le décret exécutif n° 25-236 du 9 septembre 2025, la « famille productive » est définie comme la famille « qui dépend, pour subvenir à ses besoins, de l’exercice d’activités sur la base des qualifications artisanales ou des compétences professionnelles de ses membres acquises, validées ou résultant d’une formation, conformément à la réglementation en vigueur ».

Ce programme a pour objectif « l’autonomisation économique et sociale des familles », avec l’idée de leur « garantir un revenu à travers l’exercice d’activités productives ».

Pour aider les familles à démarrer, le texte prévoit une seule aide, sous forme de matériels, d’appareils ou d’équipements, d’un montant compris entre 80.000 et 100.000 dinars.

Les bénéficiaires ciblés sont surtout les personnes sans revenu : le chef ou la cheffe de famille, mais aussi la femme qui a à charge ses parents, frères ou sœurs.

Les activités concernées sont variées. Elles vont de « la cuisine, la pâtisserie et les différents types de pâtes alimentaires, la couture, la broderie, le filage de laine et le tissage, les activités artisanales de la poterie, de la porcelaine, de la céramique, de la verrerie, des métaux, de l’halfa, du bois et des cuirs, les activités artisanales de joaillerie, de bijouterie et des arts décoratifs, les activités agricoles et la valorisation de leurs produits, notamment le séchage des fruits, les huiles naturelles et la distillation ainsi que celles de l’élevage et de l’apiculture ».

Le décret prévoit aussi des facilités pour exposer les produits réalisés dans les hôtels, les chambres de l’artisanat et dans des espaces d’exposition, en collaboration avec les secteurs concernés.

Des programmes et des sessions de formation seront proposés aux familles, organisés par le secteur de la solidarité nationale en coordination avec ceux de la formation professionnelle, de l’agriculture, du tourisme, de l’artisanat et des micro-entreprises.

Pour financer tout cela, les dépenses seront couvertes par « les crédits inscrits, annuellement, au portefeuille de programmes du ministère chargé de la solidarité nationale ».