La Délégation de l’Union européenne en Algérie et le Programme alimentaire mondial (PAM) se sont retrouvés mardi à Alger pour parler de la situation des réfugiés sahraouis installés depuis des décennies dans les camps de Tindouf. Cette rencontre a été l’occasion de rappeler le rôle que joue l’Algérie dans leur prise en charge.
Aline Rumonge, représentante et Directrice pays du PAM en Algérie, a rappelé : « Depuis plus de 50 ans, l’Algérie fait preuve d’une générosité exemplaire en accueillant des réfugiés sahraouis, et depuis près de 40 ans le PAM est à ses côtés, fournissant une assistance alimentaire et nutritionnelle vitales. »
Elle a aussi insisté sur le fait que 80 % des réfugiés sahraouis dépendent totalement de l’aide humanitaire. Selon elle, le soutien de l’Union européenne reste essentiel : « leur partenariat solide et fiable fournit les financements durables nécessaires pour apporter une assistance vitale tout en améliorant l’efficacité des opérations du PAM dans les camps. »
L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado Pascua, a de son côté rappelé l’importance du rôle de l’Algérie dans cet effort collectif. Il a annoncé qu’il y a quelques semaines, l’UE avait transmis une nouvelle contribution de 5 millions d’euros. Cette somme correspond à la deuxième année du partenariat pluriannuel et réaffirme, selon lui, l’engagement de l’Europe envers les réfugiés sahraouis.
Pour Yahia Bouhbini, président du Croissant-Rouge de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), l’évènement a été l’occasion de lancer un message plus large : il a appelé tous les bailleurs de fonds à continuer d’aider les réfugiés pour répondre à leurs besoins quotidiens.





















