Un gouvernement à forte représentation féminine

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé dimanche à un vaste remaniement ministériel, aboutissant à la nomination de plusieurs ministres et secrétaires d’État, dont un nombre significatif de femmes, une première dans l’histoire de l’Exécutif depuis l’indépendance.

Le nouveau Premier ministre, Sifi Ghrieb, chargé de former l’équipe gouvernementale, a déclaré, à l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’État, qu’il s’engageait à privilégier le travail de terrain et la concertation avec l’ensemble des composantes de la société, dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel.

Ces nominations représentent une avancée majeure dans la promotion des femmes à des postes de décision. Neuf d’entre elles occupent désormais des fonctions de ministres ou de secrétaires d’État, témoignant d’une volonté claire de renforcer la participation féminine dans la gestion des affaires publiques.

La liste des femmes nommées comprend Amel Abdelatif, ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national ; Najiba Djilali, ministre chargée des Relations avec le Parlement, en remplacement de Kaouthar Krikou ; Karima Bakir, secrétaire d’État chargée des Mines auprès du ministre des Hydrocarbures et des Mines ; Houria Meddahi, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, confirmée dans ses fonctions ; Soraya Mouloudji, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, également confirmée ; Bakhta Selma Mansouri, secrétaire d’État chargée des Affaires africaines auprès du ministre des Affaires étrangères ; Malika Bendouda, ministre de la Culture et des Arts, de retour à un poste qu’elle avait déjà occupé ; et Nassima Arhab, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

Cette nouvelle configuration traduit un progrès notable en matière d’égalité d’accès aux plus hautes fonctions de l’État et illustre une volonté politique affirmée de valoriser les compétences féminines au cœur du processus décisionnel.

Elle s’inscrit également dans le cadre des réformes engagées par le président Tebboune, visant à renforcer l’efficacité de l’Exécutif et à l’adapter aux défis économiques et sociaux du pays, notamment en matière de diversification économique, de consolidation de la justice sociale et de promotion d’un développement durable.