L’Algérie rejoint officiellement l’Alliance africaine de l’hydrogène vert

L’Algérie a rejoint l’Alliance africaine de l’hydrogène vert (AGHA) lors du Sommet africain mondial sur l’hydrogène qui s’est tenu du 9 au 11 septembre 2025 à Windhoek, en Namibie. L’information a été donnée dans un communiqué du ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables.

Cette adhésion s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement de l’hydrogène, notamment dans son volet sur le partenariat et la coopération internationale. Selon le ministère, elle représente également « un message fort d’unité et d’ambition continentale en faveur du développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert à travers tout le continent », ainsi qu’une « étape importante » dans la stratégie de transition énergétique et de diversification de l’économie nationale.

L’Algérie souhaite utiliser ses ressources en énergies renouvelables pour devenir « un acteur majeur » sur le marché mondial de l’hydrogène vert. Cette intégration doit lui permettre de renforcer la coopération avec les autres pays africains, d’échanger les expériences et technologies, de participer à des programmes de formation et de développement des compétences, et d’avoir accès à des financements et des investissements pour des projets liés à l’hydrogène vert sur le continent.

Au cours du Sommet, l’ambassadeur d’Algérie en Namibie, Abdelkrim Diaf, a présenté la stratégie nationale de développement de l’hydrogène et les projets en cours, tout en rappelant l’engagement de l’Algérie dans le développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.

Créée en mai 2022, l’AGHA est présidée par le ministre sud-africain de l’Électricité et de l’Énergie, Kgosientsho Ramokgopa. Elle réunit les pays africains qui veulent accélérer les projets dans le domaine de l’énergie renouvelable et de l’hydrogène vert, coordonner leurs actions et renforcer le rôle de l’Afrique dans l’économie mondiale de l’hydrogène vert.

L’Alliance s’est donné six objectifs principaux : mettre en avant le leadership africain et les ambitions industrielles vertes, soutenir les cadres juridiques et réglementaires, aider les gouvernements dans l’élaboration de lois adaptées, accélérer le développement des marchés, créer des modèles de financement verts pour les économies locales, et promouvoir l’innovation technologique ainsi que le partage d’expertise pour construire des chaînes d’approvisionnement locales. Elle veut également établir des partenariats stratégiques pour faciliter l’accès aux financements et renforcer le soutien technique.