Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces de l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 61.020 martyrs et 150.671 blessés, ont indiqué mardi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 52 martyrs et 352 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont ajouté que 9.519 Palestiniens sont tombés en martyrs et 38.630 autres ont été blessés depuis le 18 mars dernier, date de la rupture du cessez-le-feu et de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 1.568 martyrs et 11.230 blessés.
1500 Palestiniens tombés en martyrs en tentant d’obtenir de la nourriture
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué lundi qu’environ 1 500 Palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Gaza depuis le mois de mai sous les bombardements de l’armée d’occupation sioniste, alors qu’ils tentaient d’obtenir de la nourriture.
« Environ 1500 personnes sont tombées en martyrs dans la bande de Ghaza depuis mai dernier à proximité des points de distribution de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, du fait des bombardements de l’armée sioniste , a déclaré le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, lors d’un point de presse à New York.
Il a ajouté qu’« un membre du personnel médical du Croissant-Rouge palestinien est également tombé en martyrs dimanche dans une frappe de l’aviation sioniste à Khan Younès, dans le sud de Ghaza ».
Mis en place depuis le 27 mai dernier, le nouveau mécanisme de distribution d’aide conçu par l’entité sioniste est largement critiqué pour son inefficacité et qualifié de « piège mortel » pour les civils confrontés à la faim.
Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a estimé, récemment, que la famine dans la bande de Ghaza résultait de tentatives délibérées de l’entité sioniste de remplacer le système des Nations unies par une institution, motivée par des considérations politiques.
« La situation humanitaire s’était aggravée après que l’UNRWA a été empêchée d’acheminer de l’aide dans la bande de Ghaza pendant cinq mois », a écrit Lazzarini dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Il a fait observer, dans le même contexte que, « la marginalisation et l’affaiblissement de l’UNRWA n’ont rien à voir avec les allégations de « détournement de l’aide de Ghaza, mais constituent plutôt une mesure délibérée visant à exercer une pression collective et à punir les Palestiniens simplement parce qu’ils vivent à Ghaza ».
La FICR condamne une attaque contre le siège de la Société du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a condamné lundi une attaque contre le siège de la Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP) à Khan Younès, qui a coûté la vie à Omar Isleem, membre du personnel de la SCRP, et en a blessé deux autres membres ainsi qu’un civil qui tentait d’éteindre l’incendie déclenché sur le site.
Dans un communiqué, la FICR a appelé à la protection des civils et des travailleurs humanitaires, ainsi qu’au respect et à la préservation de l’emblème du Croissant-Rouge.
D’après le communiqué, l’installation du siège, clairement marquée de l’emblème, a subi plusieurs attaques. Au total, 51 membres et volontaires de la SCRP sont tombés en martyrs dans l’agression sioniste, dont 31 alors qu’ils étaient en service et portaient l’emblème du Croissant-Rouge, qui aurait dû garantir leur protection en vertu du droit international humanitaire.
La FICR, fondée en 1919 et basée à Genève, en Suisse, est le plus grand réseau humanitaire du monde.