Le commissaire général de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a affirmé que la famine menaçait l’avenir des enfants de la bande de Ghaza, soulignant la nécessité d’« une volonté politique » pour permettre l’acheminement de l’aide à la population de l’enclave assiégée.
« En plus des bombardements intensifs, la famine menace l’avenir des enfants de Ghaza », a écrit M. Lazzarini dans un message publié sur les réseaux sociaux.
« Ce qu’il faut de toute urgence c’est une volonté politique pour permettre à l’ONU et à ses partenaires de fournir une assistance à grande échelle sans entrave ni interruption », a-t-il souligné. « Laissez-nous faire notre travail », a-t-il lancé.
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), plus de 50.000 enfants « auraient été tués ou blessés » lors de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza depuis octobre 2023.
Le bilan total de l’agression sioniste contre Ghaza s’est alourdi jeudi à 54.249 martyrs et 123.492 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Un accord de cessez-le-feu était entré en vigueur le 19 janvier 2025 à Ghaza. Mais, les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre l’enclave, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Et depuis le 2 mars, l’entité sioniste impose un blocus humanitaire étouffant à Ghaza empêchant l’entrée de toute aide humanitaire à ce territoire où la population est désormais menacée de famine.