L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a affirmé mardi que les habitants de la bande de Ghaza « souffrent énormément » en raison du blocus humanitaire sioniste imposé depuis près de trois mois à l’enclave palestinienne ravagée par une guerre génocidaire depuis octobre 2023.
« Ce que je sais, c’est que les habitants de Ghaza souffrent énormément. C’est extrêmement difficile à exprimer avec des mots », a déclaré une porte-parole de l’UNRWA, Juliette Touma, à la chaine britannique BBCNews.
Et d’ajouter : « Les besoins sont clairs : 500 à 600 camions de ravitaillement doivent entrer à Ghaza chaque jour ». « Cela ne peut être réalisé que par les Nations unies, sous la direction de l’UNRWA », a souligné la porte-parole.
La déclaration de la porte-parole de l’UNRWA intervient alors que la bande de Ghaza continue de souffrir d’une crise humanitaire catastrophique depuis que l’entité sioniste a fermé les points de passage le 2 mars empêchant ainsi l’entrée de toute aide à ce territoire.
Le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 53.977 martyrs et 122.966 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 53.977 martyrs et 122.966 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 38 martyrs et 169 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 3.822 Palestiniens sont tombés en martyrs et 10.925 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Le Hamas avertit contre une escalade des incursions des colons sionistes dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa
Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, a mis en garde contre l’escalade des incursions des colons sionistes dans les cours de la mosquée bénie Al-Aqsa dans la ville sainte d’El-Qods occupée y voyant « une violation flagrante du caractère sacré et du statut d’Al-Aqsa pour toute la nation islamique ».
Le mouvement a déclaré dans un communiqué lundi soir que l’incursion flagrante dans les cours de la mosquée bénie Al-Aqsa par un soi-disant « ministre » sioniste, accompagné de groupes de colons, et l’accomplissement de rituels talmudiques provocateurs, « représentent une violation flagrante du caractère sacré et du statut d’Al-Aqsa pour l’ensemble de la nation islamique, et une tentative désespérée de l’occupation de mettre en œuvre la judaïsation complète de la mosquée ».
De plus, le mouvement a mis en garde contre une escalade des incursions et des rituels talmudiques dans l’enceinte d’Al-Aqsa, soulignant que « le peuple palestinien continuera à défendre la mosquée Al-Aqsa et ne permettra pas que les plans de partition ou de judaïsation se poursuivent ».
Il a, à cet effet, appelé le peuple palestinien en Cisjordanie, à El-Qods-occupée et dans tous les territoires palestiniens à « intensifier sa présence et à visiter la mosquée Al-Aqsa, et à faire face aux incursions et à la violence des colons ».
Le Hamas a appelé aussi la nation arabe et islamique à « assumer ses responsabilités pour protéger la mosquée, et œuvrer pour mettre fin à l’agression de l’occupation contre le peuple palestinien et ses Lieux saints ».
Royaume-Uni : 800 juristes appellent le gouvernement de leur pays à imposer des sanctions contre l’entité sioniste
Plus de 800 avocats, universitaires et juges à la retraite, y compris d’anciens juges de la Cour suprême, ont appelé le gouvernement britannique à imposer des sanctions contre l’entité sioniste, et à envisager également de suspendre son adhésion aux Nations Unies pour la contraindre à remplir ses obligations juridiques internationales, a rapporté mardi l’agence de presse palestinienne Wafa.
Dans une lettre adressée au Premier ministre britannique Keir Starmer, ils ont salué la déclaration conjointe qu’il a publiée la semaine dernière avec les dirigeants de plusieurs pays dont celui du Canada, dans laquelle il a fait part de leur volonté de prendre des « mesures concrètes » contre l’entité sioniste qu’ils ont exhorté à prendre des mesures immédiates et décisives pour empêcher l’extermination du peuple palestinien à Ghaza.
Les signataires de la lettre, dont les anciens juges de la Cour suprême Lord Sampson et Lord Wilson, les juges de la Cour d’appel et plus de 70 juges de la Cour suprême, ont déclaré que des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de graves violations du droit international humanitaire sont commis en Palestine.
Soulignant qu’il existait de plus en plus de preuves d’un génocide, ils ont fait remarquer au Premier ministre britannique que « tous les Etats, y compris le Royaume-Uni, sont légalement tenus de prendre toutes les mesures raisonnables dans les limites de leur pouvoir pour prévenir et punir le génocide, garantir le respect du droit international humanitaire et mettre fin aux violations du droit à l’autodétermination ».
« Le non-respect du droit international par la communauté internationale concernant les territoires palestiniens occupés contribue à la détérioration du climat international d’illégalité et d’impunité, et met en péril le système juridique international lui-même. Votre gouvernement doit agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », ont-ils alerté.
La Colombie nomme son premier ambassadeur en Palestine
La Colombie a nommé son premier ambassadeur dans les Territoires palestiniens en la personne de Jorge Ivan Ospina, ancien maire de la grande ville de Cali et proche du président Gustavo Petro, a annoncé lundi le ministère colombien des Affaires étrangères.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé en mai 2024 la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, qualifiant son gouvernement de « génocidaire » au regard des atrocités commises dans son agression contre la bande de Ghaza.
Il y a un an, il a annoncé la création de la première ambassade de Colombie à Ramallah, en Cisjordanie occupée. La nomination de M. Ospina en tant qu’« ambassadeur auprès du gouvernement de l’Etat de Palestine » fait suite à l’approbation par les autorités palestiniennes le 5 mai, selon le décret signé par la ministre des Affaires étrangères Laura Sarabia le 22 mai.
Dimanche, ce fut autour du Premier ministre de Malte d’annoncer que son pays reconnaîtrait l’Etat de Palestine le mois prochain, soulignant les efforts déployés par son pays pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, arrêter les massacres de civils, et permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Ghaza.
Il a réaffirmé que la République de Malte ne peut plus ignorer les souffrances du peuple palestinien dans l’enclave palestinienne, en proie à une guerre génocidaire sioniste depuis octobre 2023.