En Algérie, la consommation d’énergie enregistre une hausse annuelle de 4 % depuis au moins dix ans. Cette évolution reflète, d’une part, le soutien à la croissance de divers secteurs économiques, notamment le bâtiment, l’industrie et l’agriculture, mais traduit aussi, d’autre part, une tendance préoccupante au gaspillage.
C’est ce qu’a confirmé sur les ondes de la Radio chaine 3, le directeur général de l’APRUE (Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie), M. Chabane Merouane, qui était l’invité ce mardi 20 mai de l’émission de la matinale, L’invité du jour, de la radio Chaîne 3.
M. Chabane Merouane a expliqué que nous disposons tout de même d’une marge d’économie de 50% sur le niveau de consommation actuelle. Autrement dit, autant de consommation « inutile », a-t-il dit.
Un gaspillage généralisé, profondément ancré dans les habitudes individuelles et collectives, touche de nombreuses catégories de consommateurs, qu’il s’agisse des administrations et institutions publiques ou des citoyens, souvent peu sensibles à la nécessité d’économiser l’énergie.