Cinquante (50) étrangers sont naturalisés algériens en vertu d’un décret présidentiel acquisition de la nationale algérienne publié dans le Journal officiel n°26. Le texte, daté du 22 avril, précise que cette décision a été prise selon les articles 9 bis et 10 de l’ordonnance du 15 décembre 1970 relative à la nationalité algérienne.
Parmi les personnes concernées, certaines sont nées en Algérie, notamment dans les wilayas d’Annaba et El Tarf. La majorité est toutefois née à l’étranger, dans une vingtaine de pays. Plusieurs d’entre elles viennent de pays arabes, d’Europe de l’Est, de Russie ou d’anciennes républiques soviétiques. On note également des naturalisations de personnes nées dans des pays plus éloignés comme l’Équateur ou l’Indonésie.
Les nationalités les plus représentées sont tunisienne, avec quinze personnes, et russe, avec six. D’autres viennent du Yémen, du Liban, du Kazakhstan ou d’Ukraine. On compte aussi une personne naturalisée originaire de chacun des pays suivants : Mauritanie, Suisse, Soudan, États-Unis, Irak, Égypte, France, Indonésie, Turquie, Pologne, Sénégal, Biélorussie, Afghanistan, Slovaquie et Ouzbékistan.
La législation algérienne permet d’acquérir la nationalité par filiation (père ou mère algérien(ne)) ou par naissance en Algérie. Elle prévoit aussi la naturalisation pour les étrangers vivant dans le pays depuis au moins sept ans, ou ceux ayant rendu des services particuliers à l’Algérie, y compris durant la Guerre de libération. D’autres cas concernent des personnes dont la présence ou le parcours présente un intérêt pour le pays.
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