La filière marbre en Algérie connaît un nouvel élan. Avec des réserves estimées à 140 millions de mètres cubes réparties sur 38 sites, cette activité commence à attirer l’attention. « Le secteur est aujourd’hui encadré par de nouvelles législations visant à le dynamiser », a indiqué ce mardi le secrétaire général de la Fédération des minerais.
Djallal Guitoune, qui s’exprimait sur la Chaîne 3 de la Radio Algérienne dans l’émission « L’invité du jour », a qualifié cette industrie de « naissante ». Il a expliqué que ses bases ont été posées en 2017, à la suite d’une décision prise par Abdelmadjid Tebboune, alors Premier ministre, d’arrêter l’importation de marbre semi-fini. En 2023, après son élection comme Président de la République, il a renforcé les efforts en soutenant davantage l’investissement, qu’il soit public ou privé.
Actuellement, environ 50 unités sont en activité dans le pays. Elles produisent un marbre reconnu pour sa qualité. Djallal Guitoune estime qu’il est nécessaire de « soutenir et protéger cette industrie afin qu’elle puisse générer de la richesse et créer des emplois ». Il a toutefois évoqué certains freins, notamment en ce qui concerne le transport, la sécurité sur les sites et le manque de main-d’œuvre qualifiée.
Le manque de personnel formé représente, selon lui, un véritable défi. Il reste cependant confiant. Il a exprimé l’espoir que l’ouverture prochaine d’un centre technologique de formation, prévu en partenariat avec l’Italie, aidera à combler ce manque dans les métiers liés au marbre.
