L’Algérie appelle à la cessation « immédiate » de l’agression sioniste contre Ghaza

Date:

L’Algérie a appelé, mercredi à Genève, à la cessation « immédiate » de l’agression contre la bande de Ghaza ainsi que de la présence sioniste illégitime dans les territoires palestiniens occupés, invitant la communauté internationale à assumer son entière responsabilité juridique et à activer les mécanismes de reddition de comptes contre l’occupant sioniste.

Lors du débat général au titre du point 7 de l’ordre du jour du Conseil des droits de l’Homme, dans le cadre de la 58e session du Conseil, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Rachid Bladehane a exprimé la condamnation « vive » de l’Algérie face à la violation par la puissance occupante de l’accord de cessez-le-feu et de la reprise de l’agression contre la bande de Ghaza, qui a fait des centaines de martyrs et de blessés, ainsi que des « politiques et pratiques répressives, discriminatoires et de peuplement visant à liquider la cause palestinienne, telles que le blocus, l’affamement, la destruction, le nettoyage ethnique, le déplacement forcé, la punition collective et l’annexion des territoires palestiniens ».

Après avoir dénoncé les « violations flagrantes du droit international sous toutes ses branches », l’Algérie a appelé à un arrêt « immédiat » de l’agression contre la bande de Ghaza et de la présence sioniste illégitime dans les territoires palestiniens ainsi qu’à la réparation des préjudices conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) et à la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies à ce sujet.

M. Bladehane a, en outre, rappelé que l’Algérie condamne les tentatives de judaïsation d’El Qods-Est et des changements démographiques destinées à instaurer un régime d’apartheid. A cette occasion, l’Algérie a de nouveau appelé la communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités juridiques et à mettre en œuvre les avis et ordonnances de la CIJ ainsi que les résolutions des Nations Unies, et à activer les mécanismes de reddition de comptes contre l’entité sioniste occupante.

Dans ce contexte, M. Bladehane a insisté sur l’importance de maintenir le septième point à l’ordre du jour du Conseil, à la lumière de la poursuite du colonialisme et des violations systématiques des droits de l’homme du peuple palestinien par la puissance occupante. « Tout recul par rapport à ce point contribuerait à renforcer l’impunité et à saper l’efficacité et la crédibilité des mécanismes du droit international », a-t-il averti.

En parallèle, l’Algérie a appelé la communauté internationale à apporter le soutien politique, financier et matériel nécessaire pour la reconstruction de Ghaza afin de la rendre à nouveau habitable après les destructions causées par l’agression brutale, soulignant que tout plan de reconstruction de Ghaza doit garantir le maintien des Palestiniens sur leurs terres et le retour des déplacés.

A l’issue de son intervention, M. Bladehane a réaffirmé que la seule solution pour parvenir à une paix durable, globale et juste réside dans la fin de l’occupation sioniste des territoires palestiniens et de toutes les terres arabes occupées, ainsi que dans l’exercice par le peuple palestinien de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant, pleinement souverain, sur les frontières de 1967, avec El-Qods comme capitale, et dans la résolution de la question des réfugiés conformément aux résolutions de la légalité internationale.

Agressions sionistes : le Conseil des droits de l’Homme condamne les graves violations du droit international

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a condamné mercredi, les graves violations commises par l’entité sioniste dans les territoires palestiniens et sur le plateau du Golan, et leurs répercussions au regard du droit international, réitérant le rejet des crimes en cours contre les Palestiniens et la violation de l’accord de cessez-le-feu.

Lors de sa 58ème session, au titre du point de l’ordre du jour relatif à la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés et le Golan syrien occupé, les membres du Conseil, ont réitéré leur rejet des crimes de guerre en cours, la violation de l’accord de cessez-le-feu et des meurtres de civils Palestiniens, dans un contexte d’appels internationaux en faveur d’une action ferme, selon l’agence palestinienne de presse, Wafa.

A l’ouverture de la session, le Représentant du Haut-Commissaire a examiné les rapports publiés par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme sur la situation dans le territoire palestinien occupé, notamment l’expansion des colonies illégales, et la spoliation des terres, ainsi que la nécessité de demander des comptes à tous les criminels de guerre.

Les représentants des Etats membres du Conseil ont condamné l’occupation illégale continue du territoire palestinien et dénoncé l’agression et les crimes contre l’humanité.

Share post:

Info en continu

Articles associés
Related

Iran : « pas de danger » pour la population après les frappes américaines sur le site nucléaire de Fordo

Les autorités iraniennes ont affirmé dimanche qu'il n'y avait...

Le président iranien appelle à l’arrêt inconditionnel de l’agression sioniste

Le président iranien Masoud Pezeshkian a appelé vendredi à...