Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a averti que la grave pénurie d’eau dans la bande de Ghaza, soumise à plus de 15 mois d’agression sioniste sauvage, a atteint des niveaux critiques, avec seulement une personne sur 10 actuellement en mesure d’accéder à l’eau potable, soit 90% de la population en est privée.
Selon l’agence de presse Wafa, la responsable de l’UNICEF à Ghaza, Rosalia Bollen, a indiqué que 600 000 personnes avaient retrouvé accès à l’eau potable en novembre 2024, avant d’en être à nouveau privées.
Les agences de l’ONU estiment que 1,8 million de personnes à Ghaza, dont plus de la moitié sont des enfants, ont un besoin urgent d’eau, d’assainissement et d’assistance sanitaire, soulignant que la situation s’est encore détériorée après la décision de l’entité sioniste de couper l’électricité dans l’enclave palestinienne, ce qui a perturbé les opérations vitales de dessalement de l’eau de mer.
La décision sioniste de couper l’électricité à Ghaza, une nouvelle preuve du génocide commis contre les Palestiniens
L’ONG des droits de l’homme Amnesty International a souligné que la décision de l’entité sioniste de couper l’électricité à la principale usine de dessalement de Ghaza constitue une « nouvelle preuve » du génocide commis contre le peuple palestinien.
Amnesty a souligné aussi dans un communiqué publié lundi sur les réseaux sociaux que cette décision « intervient une semaine après avoir stoppé l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures commerciales, y compris du carburant et de la nourriture, en violation du droit international humanitaire ». La décision de l’occupant sioniste de couper l’électricité à Ghaza continue, par ailleurs, de susciter de vives réactions internationales.
Dans ce contexte, plusieurs pays et organisations internationales dont les Nations unies ont mis en garde contre de « graves répercussions » sur la population civile de Ghaza suite à l’arrêt par l’occupation de l’approvisionnement en électricité de l’enclave dévastée par plus de 15 mois d’agression sioniste, la privant également de livraisons de carburant pendant plus d’une semaine.
En Palestine, le ministère des Affaires étrangères a condamné la décision sioniste, appelant à « une intervention internationale urgente pour fournir une protection internationale au peuple palestinien ».
Le bilan de l’agression sioniste à Ghaza s’alourdit à 48.503 martyrs et 111.927 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 48.503 martyrs et 111.927 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, les corps de 36 martyrs et 14 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. La première phase de cet accord a pris fin le 1er mars dernier.
L’UNRWA ne peut être remplacée que par des institutions palestiniennes
L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) ne peut être remplacée que par des institutions palestiniennes, a affirmé lundi son chef Philippe Lazzarini. « L’alternative ce n’est pas une ONG, ce n’est pas une autre organisation des Nations unies », a rétorqué M. Lazzarini, lors d’une conférence de presse à Genève. Pour lui, « la seule alternative viable ce sont des (…) institutions palestiniennes d’un Etat palestinien ».
« Et c’est la raison pour laquelle au lieu de se concentrer à vouloir faire disparaitre une agence, je préférais que l’on se concentre et que l’on mette toute notre énergie et nos efforts pour une solution politique », a-t-il ajouté.
Créée en 1949, l’UNRWA opère dans les Territoires palestiniens occupés en fournissant des services aux réfugiés, notamment dans les domaines de l’éducation, la santé et l’assainissement. Dans la bande de Ghaza, ravagée par 15 mois d’agression sioniste, l’agence emploie 13.000 salariés et gère la réponse humanitaire pour d’autres organisations.