Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a annoncé, samedi à Alger, le lancement d’un réseau national de pièces de rechange automobiles, composé de tous les producteurs locaux de ces pièces, avec pour objectif de développer cette industrie et d’accompagner l’industrie automobile en Algérie à travers l’augmentation du taux d’intégration national, indique un communiqué du ministère.
Lors d’une rencontre avec des opérateurs économiques et des associations professionnelles du domaine, ainsi qu’en présence du ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, cette annonce a été détaillée.
Selon le ministère, « il sera procédé, dans une première étape, au recensement de tous les fabricants nationaux de pièces de rechange automobiles, dans le cadre d’un plan national du tissu des producteurs de pièces de rechange, afin d’organiser ce réseau aussi bien en ce qui concerne l’aspect technique relatif aux caractéristiques techniques des pièces de rechange que l’aspect organisationnel et structurel en vue d’assurer la coordination et le travail dans un cadre collectif ».
Le communiqué précise également que « premier du genre en Algérie, ce réseau œuvre pour le moment à maitriser le volet lié à l’homologation et à la certification afin de garantir la qualité et la conformité des pièces de rechange aux besoins des constructeurs automobiles activant actuellement ou ceux désirant investir en Algérie, en s’appuyant sur les organismes et les expertises nationales tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ».
Dans son intervention, le ministre de l’Industrie a souligné que la mise en place de ce réseau « s’inscrit dans le cadre des orientations du président de la République, visant à encourager les opérateurs et les industriels à investir dans la sous-traitance industrielle, notamment les pièces de rechange, au regard des grands atouts dont dispose l’Algérie dans ce domaine ».
Afin d’appuyer cette dynamique, il a annoncé « l’engagement de son département ministériel à accompagner les opérateurs activant dans la fabrication des pièces de rechange », en mentionnant « la mise en place d’un bureau vert au niveau du ministère, en vue d’accompagner le développement du tissu industriel, à travers le traitement instantané des projets industriels structurants, notamment la fabrication des pièces de rechange ».
Ce projet s’inscrit dans la volonté des autorités de structurer et dynamiser la production nationale de pièces détachées pour l’automobile. Son objectif est de réduire la dépendance aux importations et de créer une industrie locale compétitive, capable de répondre aux besoins du marché national et international.
