Education : aucune mesure d’interdiction des cours particuliers n’a été prise

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Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdani, a affirmé ce mardi à Alger, que son département n’a pris aucune décision interdisant les cours particuliers. Il a souligné l’importance de préserver la concentration et la stabilité des élèves en cours d’année scolaire.

Lors d’un point de presse au siège du ministère, M. Saâdani a expliqué que « la priorité est de garantir le bien-être des élèves, surtout à mi-parcours de l’année scolaire ». Il a précisé qu’aucune mesure d’interdiction des cours particuliers n’a été prise et qu’une éventuelle réglementation dans ce domaine devra être concertée avec les acteurs concernés.

Le ministre a reconnu que ces cours constituent un soutien supplémentaire pour les élèves, notamment ceux préparant les examens de fin d’année. Il a insisté sur le rôle de l’école publique et privée dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Il a également indiqué que son ministère n’est pas opposé à un apprentissage complémentaire, à condition qu’il ne perturbe pas les élèves. Il a appelé la communauté éducative à veiller à leur stabilité et à éviter toute mesure qui pourrait nuire à leur concentration.

Par ailleurs, M. Saâdani a évoqué la question de l’allègement des programmes scolaires. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme du président de la République, vise à intégrer davantage d’activités sportives et culturelles afin de réduire la charge pesant sur les élèves.

Dans cette perspective, le ministère a renforcé le Conseil national des programmes et mis en place une commission nationale chargée d’élaborer un projet pour améliorer la qualité de l’enseignement. Ce projet couvre plusieurs aspects, dont les programmes scolaires, les méthodes pédagogiques, la formation des enseignants et les infrastructures. Il a précisé que le travail a déjà commencé avec la réforme des programmes de la troisième année primaire et s’étendra progressivement aux autres niveaux d’enseignement.

Le ministre du Commerce s’exprime

Samedi dernier, le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a rappelé aux écoles de langues privées l’obligation de respecter leur registre du commerce. Selon le ministre, certaines écoles de langues agréées proposent des cours particuliers, une activité qui n’est pas déclarée dans leur registre du commerce. « Certaines écoles privées agréées qui enseignent les langues étrangères proposent des cours particuliers, ce qui constitue une activité non déclarée dans leur registre du commerce.« 

Le ministre a insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur. « Nous avons instruit ces établissements à se conformer à ce que stipule leur registre du commerce et à ce que prévoit la loi dans ce sens. » Il a toutefois précisé que l’objectif n’est pas d’interdire les cours particuliers, mais de veiller à la conformité des activités exercées. « Nous avons pour prérogatives de contrôler ces entités et le contrôle de ces écoles privées qui enseignent les langues étrangères et visons à les maintenir dans un cadre légal.« 

En début de mois, la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes a rappelé aux écoles de langues inscrites sous le code 014-607 du registre du commerce qu’elles doivent se limiter aux activités qui y sont définies. « Dans le cadre de la régulation des activités économiques et commerciales et pour garantir le respect des activités commerciales définies à chaque entreprise, toutes les écoles de langues inscrites au registre du commerce sont tenues de se conformer à l’activité définie dans leur registre du commerce, relative aux cours des langues, en s’y limitant exclusivement.« 

Cette décision a suscité des réactions parmi les parents et sur les réseaux sociaux. Pour dissiper toute confusion, le ministre a précisé : « Nous ne sommes pas contre les cours particuliers, mais les établissements qui proposent des cours de soutien doivent en informer les services compétents et obtenir un code d’activité. En somme, cette activité doit être ajoutée au registre du commerce et doit être déclarée pour être dans un cadre légal.« 

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