Ghaza : le bilan de l’agression sioniste s’alourdit à 45.541 martyrs et 108.338 blessés

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Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 45.541 martyrs et 108.338 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités palestiniennes de la santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 27 martyrs et 149 blessés.

Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives ‘infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Nord de Ghaza : la situation sanitaire et humanitaire s’est aggravée davantage pour la population palestinienne

La situation sanitaire et humanitaire s’est aggravée davantage pour la population palestinienne après la destruction de l’hôpital « Kamal Adwan », dernier grand établissement qui était encore opérationnel au nord de l’enclave assiégée, a affirmé la coordinatrice d’urgence pour Médecins sans frontières (MSF) sur place, Amande Bazerolle.

L’accès aux soins de santé « n’existe plus » dans le gouvernorat de Ghaza-Nord, a déclaré cette humanitaire à la radio et télévision suisse (RTS). « Nous n’y avons quasiment plus accès », de même que l’OMS ou le CICR, a-t-elle ajouté, expliquant que les ghazaouis « n’ont plus de médicaments ni de ressources pour faire fonctionner les hôpitaux, de l’eau potable ou de l’essence pour les générateurs ».

Témoin des attaques sionistes contre le système de santé ghazaoui, qu’elle a jugé « délibérées », Amande Bazerolle a estimé que les insignes humanitaires « ne protègent plus ». « Que ce soit au Liban où à Ghaza, nous partageons toutes nos données avec les (forces sionistes). Et ça ne nous protège pas. Des hôpitaux dans lesquels nous étions présents ont été ciblés. Au Liban, c’est pareil. En dépit du partage de nos coordonnées GPS et de l’annonce préalable de nos mouvements quotidiens, on se voit quand même pris à partie », a-t-elle fustigé.

La mission de MSF, basée à al-Mawasi dans le sud de Ghaza, maintient quelques activités à Ghaza-City. Et dans le sud, où se concentre désormais la grande majorité de la population ghazaouie, soit quasiment deux millions de personnes, « la situation est également insoutenable », a-t-elle confié.

« Aujourd’hui, vu les conditions climatiques, on voit beaucoup de maladies respiratoires dans nos centres de santé. Tout le monde vit sous tente, donc tout le monde a très froid. Trois bébés sont décédés d’hypothermie ces derniers jours. On voit aussi énormément de maladies de peau dues à un manque d’accès à l’eau. Et beaucoup de gens victimes de maladies chroniques doivent consulter toutes les semaines, parce que l’approvisionnement en médicaments est extrêmement difficile, donc on ne peut pas se permettre de leur donner des réserves pour trop longtemps », a-t-elle ajouté.

De plus, les équipes de MSF doivent composer avec la menace permanente. Mi-décembre, elles ont été prises dans des tirs « très proches », a raconté la médecin humanitaire. « Les tirs continuent d’ailleurs ces derniers jours, à côté de nos structures et de celles du Comité international de la Croix-Rouge », a-t-elle déploré.

Le système de santé de la bande de Ghaza est gravement menacé

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé lundi que le système de santé de la bande de Ghaza est gravement menacé, appelant à l’arrêt des attaques contre les hôpitaux.

« Arrêtez les attaques contre les hôpitaux, les habitants de Ghaza ont besoin d’avoir accès aux soins de santé et les travailleurs humanitaires ont besoin d’avoir accès à une assistance médicale », a-t-il exhorté les forces d’occupation sionistes, selon l’agence de presse palestinienne Wafa.

Le directeur général de l’organisation a ajouté que « les hôpitaux Al-Ahli et Al-Wafa de la ville de Ghaza ont été attaqués par l’armée (sioniste) et tous les deux ont été endommagés ».

Il a affirmé que l’organisation, en coopération avec ses partenaires, a livré lundi des fournitures médicales essentielles, de la nourriture et de l’eau à l’hôpital indonésien, notant que 10 patients dans un état critique ont été transférés à l’hôpital Al-Shifa, mais les forces d’occupation ont détenu quatre patients pendant leur transfert, appelant les autorités d’occupation à veiller à ce que leurs besoins et leurs droits en matière de santé soient respectés.

Il a également exigé la libération du directeur de l’hôpital Kamal Adwan, le Dr Hussam Abu Safia. Le ciblage délibéré des infrastructures médicales a privé les civils à l’accès aux services de santé de base.

Les organisations de l’ONU ont averti que le volume de fournitures médicales entrant à Ghaza est insuffisant pour soutenir la réponse sanitaire, et que toutes les évacuations médicales en dehors de Ghaza sont toujours suspendues.

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