Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis plus d’un an, s’est alourdi mardi à 45.338 martyrs et 107.764 blessés, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, « au moins 21 Palestiniens sont tombés en martyr au cours des dernières 24 heures dans des frappes de l’armée d’occupation sioniste visant plusieurs zones dans la bande de Ghaza ». Un précédent bilan faisait état 45.317 martyrs et 107.713 blessés.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression barbare par voies terrestre, maritime et aérienne, contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, entraînant des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
Près de 13000 étudiants martyrs et 20702 blessés depuis le début de l’agression sioniste
Le ministère palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur a déclaré mardi que 12 820 étudiants ont été tués et 21 351 blessés depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023 contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie.
Le ministère palestinien a précisé, dans un communiqué, que le nombre d’étudiants tués dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression a atteint plus de 12 701, dont 20 702 blessés, tandis que dans la Cisjordanie 119 étudiants ont été tués et 649 blessés, en plus de 542 arrêtés. En outre, 619 enseignants sont tombés en martyrs et 3831 autres ont été blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, en plus de 158 qui ont été arrêtés en Cisjordanie.
De plus, le ministère palestinien a souligné que dans la bande de Ghaza, 171 écoles publiques ont été gravement endommagées, 77 écoles complètement détruites, en plus de 191 écoles bombardées et saccagées, dont 65 écoles appartenant à l’agence de l’UNRWA, tandis que 20 établissements d’enseignement supérieur ont été gravement endommagés, 51 bâtiments appartenant à des universités complètement détruites et 57 bâtiments partiellement détruits.
En Cisjordanie, 109 écoles ont été saccagées et 7 universités et collèges ont subi des intrusions répétées, des actes de vandalisme et des dévastations de leur contenu. Au total, 788 000 étudiants sont privés d’éducation dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste, alors que la majorité des effectifs souffrent de traumas et de conditions de santé graves.
Crise humanitaire à Ghaza : l’ONU demande à la CIJ de rappeler l’entité sioniste à l’ordre
L’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre un avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste, en tant que puissance occupante, à l’égard des activités humanitaires des agences onusiennes et d’autres Etats dans les territoires palestiniens occupés, a rapporté mardi l’agence de presse palestinienne Wafa.
« En vertu du droit international humanitaire, les puissances occupantes sont tenues d’approuver les secours aux personnes dans le besoin, de faciliter ces programmes par tous les moyens à leur disposition et d’assurer des normes adéquates en matière de nourriture, de soins médicaux, d’hygiène et de santé publique », a rappelé l’ONU dans sa note publiée sur son site web, reprise par Wafa.
L’agence de presse Wafa a relevé que cette démarche serait prise, compte tenu de la situation humanitaire crique prévalant ces dernières semaines dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement dans la bande de Ghaza, cible d’intenses frappes de l’armée d’occupation sioniste depuis plus d’un an.
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ainsi que plusieurs autres organisations non-gouvernementales ne cessent d’alerter sur la situation humanitaire tragique dans les territoires palestiniens, dénonçant l’empêchement de l’acheminement des aides humanitaires par l’occupation sioniste.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré, lundi, que l’entité sioniste avait rejeté 97% des demandes de livraisons d’aides au nord de Ghaza, soumis à des bombardements incessants et un blocus complet. De son côté, l’ONG Oxfam, tout en tirant la sonnette d’alarme sur la détérioration de la situation dans le territoire palestinien assiégé, a fait savoir que « seule une dizaine de camions d’aide humanitaire ont distribué de l’eau et de la nourriture dans le nord de Ghaza en deux mois et demi ».
Face à cette situation, le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations unies, Tom Fletcher, a appelé la communauté internationale à « briser le cycle de la violence » à Ghaza, affirmant que l’enclave palestinienne est, aujourd’hui, « l’endroit le plus dangereux » pour les humanitaires. « J’appelle la communauté internationale à défendre le droit humanitaire international, à exiger la protection de tous les civils, à défendre le travail vital de l’UNRWA et à rompre le cycle de la violence », a fait valoir M. Fletcher, dans un communiqué.
Ghaza : le Conseil de sécurité de l’ONU a failli à ses responsabilités morales et juridiques
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a affirmé que le Conseil de sécurité de l’ONU a failli à ses responsabilités morales et juridiques face à l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis plus d’un an.
« Le Conseil de sécurité de l’ONU qui a failli à ses responsabilités juridiques et morales face à l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, assume désormais l’entière responsabilité de ce qui se produit dans l’enclave palestinienne », a indiqué la diplomatie palestinienne dans un communiqué relayé dimanche soir par l’agence de presse Wafa.
Il a relevé, à ce sujet, qu’« il était inadmissible qu’après 443 jours d’agression, l’occupation sioniste continue, dans l’impunité la plus totale, d’accentuer ses massacres contre les Ghazaouis, de forcer les Palestiniens à se déplacer, de bombarder les hôpitaux, en particulier celui de Kamal Adwan, et de détruite les infrastructures de toute une ville ».
Appelant le Conseil de sécurité à « redoubler d’efforts, le ministère a réitéré sa détermination à poursuivre sa mobilisation politique, diplomatique et juridique internationale avec les centres de prise de décision dans le monde, afin de presser l’occupant sioniste à mettre fin à son agression et appliquer les résolutions onusiennes ».