Les pays membres de l’OPEP et leurs alliés (OPEP+) ont décidé de prolonger la réduction de la production de pétrole pour tous les membres jusqu’à fin 2026. Huit ministres ont également convenu de maintenir une réduction volontaire de 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin du premier trimestre 2025, selon un communiqué du ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables.
Ces décisions ont été prises lors de la 57e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi Opep-Non Opep (JMMC) et de la 38e réunion ministérielle de l’OPEP+, tenues par visioconférence. Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, ainsi que des responsables de Sonatrach et de l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) ont participé à ces rencontres.
Lors de ces réunions, « les ministres responsables du pétrole ont discuté de la situation actuelle du marché pétrolier mondial et de ses perspectives à court et moyen terme ». Ils ont décidé de « prolonger la réduction de la production pour l’ensemble des pays de l’OPEP+ jusqu’à la fin de 2026 et d’étendre la période de compensation des excédents de production jusqu’à la mi-2026 ».
En parallèle, huit pays membres de l’OPEP+ (Algérie, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Irak, Kazakhstan, Koweït, Russie et Sultanat d’Oman) ont décidé de « prolonger la réduction volontaire de la production de 2,2 millions de barils/jour jusqu’à la fin du premier trimestre de 2025 conformément à la décision adoptée en novembre 2023 ». Une augmentation progressive de la production est prévue à partir d’avril 2025 sur une période de 18 mois, tout en maintenant une réduction volontaire de 1,6 million de barils/jour jusqu’en 2026.
Mohamed Arkab a qualifié ces décisions de « sage et responsable », les jugeant nécessaires pour stabiliser le marché mondial du pétrole. Évoquant les incertitudes du marché, il a déclaré : « La situation économique mondiale reste floue et instable, marquée par une faible croissance dans de nombreuses régions, des indicateurs décevants dans les pays émergents et l’absence de reprise durable en Chine ».
Il a également souligné que « la demande mondiale de pétrole demeure relativement faible, tandis que le marché est suffisamment approvisionné et que les stocks commerciaux de pétrole restent élevés ».
Le ministre a conclu en affirmant que les ministres de l’OPEP+ « continueront à maintenir un contact permanent et à surveiller de près les évolutions du marché pétrolier dans les mois à venir ».
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