En raison d’ennuis de santé, le général Ali Ghediri a mis fin ce mercredi à la grève de faim qu’il a entamée vendredi passé en signe de protestation contre sa détention, annonce l’avocat Khaled Bourayou cité par des sources médiatiques.
Absous du chef d’inculpation « d’espionnage à travers la transmission d’informations sensibles à des parties étrangères », l’ancien candidat à l’élection présidentielle est toujours accusé « atteinte au moral de l’armée », accusation qu’il réfute en attribuant tout ce qui lui arrive à sa candidature aux présidentielles du 18 avril 2019.
Treize mois depuis qu’il est incarcéré, Ali Ghediri avait, pour rappel rendu publique, le 6 juin dernier une lettre ouverte destinée au président de la république dans laquelle il a lancé un « un appel pour une justice équitable, sereine et diligente qui puisse s’exercer sans injonctions d’où qu’elles puissent émaner. »