Depuis la grève des travailleurs de l’Office des Parcs Omnisports de la wilaya (OPOW) Rabah Bitat de Bouira qui dure depuis plus de trois mois pour réclamer le départ de son directeur, Le fonctionnement régulier des infrastructures sportives s’est trouvé affecté.
Il s’agit des piscines et des salles de sport. Particulièrement les piscines qui étaient ouvertes au grand public en période estivale. Celles-ci sont au nombre de 10 dans la wilaya de Bouira et fermées aux citoyens son jusqu’au jour d’aujourd’hui, tandis que nous sommes en plein été. Des clubs et autres associations ont tentés d’agir auprès des responsables afin de trouver des solutions à cette privation qui met à mal les amateurs et de nombreux citoyens qui ont inscrits leurs enfants à apprendre la natation.
Mais en vain car la situation de blocage est restée telle qu’elle, et les chefs d’unité des dites piscines déclinent ces sollicitations, pour la simple raison que l’ouverture des piscines est conditionnée par un entretien rigoureux en matière d’hygiène et d’assurances pour les clients qu’ils ne peuvent garantir tant que le mouvement de grève perdure.
Du coté des pouvoirs publics et de la tutelle c’est le silence radio. Ainsi, les citoyens de la wilaya de Bouira en quête de fraîcheur, se retrouvent dans la contrainte de se déplacer dans les wilayas de Boumerdes et Bejaia, pour pouvoir profiter des plaisirs de la mer. Bien que, cette possibilité n’est pas à la portée de tout le monde, faute de moyens financiers essentiellement pour les moins lotis qui prennent le grand risque d’aller se baigner dans les points d’eau, barrages retenues collinaires, et autres bassins et Oueds. Avec le lot de morts auquel on doit s’attendre.
Par ailleurs, nous saurons que les autorités ont cette fois décidé coûte que coûte d’installer aujourd’hui dimanche un nouveau directeur de l’OPOW pour débloquer cette situation de léthargie totale. Nous y reviendrons
